Le Bureau australien de la météorologie (BOM) a été pris en flagrant délit de censure des minimums de températures de sa banque de données. Le service public fédéral a été contraint à une révision de ses procédures par la journaliste d’investigation Jennifer Marohasy, mais on attend toujours une explication crédible sur la raison pour laquelle il a opéré ces « ajustements ».
Lesdits « ajustements » curieusement, ne vont généralement que dans un seul sens, relève James Delingpole sur le site Breitbart : « Le BOM est tout à fait satisfait d’enregistrer et d’annoncer des températures qui dépassent des records de chaleur mais, quand elles atteignent des plus-bas, son attitude est tout à fait différente ». Curieusement, pour des raisons que le BOM est incapable d’expliquer, quand les températures dépassent à la baisse un certain niveau, soit il annule leur relevé, soit il les enregistre à un niveau plus élevé que celles données par ses thermomètres.
Lance Pidgeon avait relevé – 10,4°C à Goulburn, record de froid ; le BOM n’a retenu que – 10°C
Jennifer Marohasy a été contactée en juillet par le météorologue de terrain Lance Pidgeon qui avait relevé que Goulburn, ville située au sud-ouest de Sydney, avait enfoncé ses maximales de froid à – 10,4° Celsius. Pourtant, le BOM a censuré sa mesure. Selon les règles du Bureau, le relevé de température froide maximale doit être enregistré sur une période de 24 heures jusqu’à 9 h 00. Pour le dimanche 2 juillet le relevé respectait la procédure et s’établissait bien à -10,4°C. Or la documentation démontre que le BOM n’a enregistré que -10°C. Quatre dixièmes de degrés sont passés par profits et pertes. Ce qui non seulement prive la population d’apprendre qu’un record à la baisse a été battu, mais influera ultérieurement sur les moyennes saisonnières, modifiées à la hausse.
Ce n’est pas la première fois que le BOM est accusé d’agir en militant politique plutôt qu’en organisme scientifique. Chaque fois, il s’est défendu par l’esbrouffe et s’est réfugié derrière une autorité pseudo-scientifique. Il refuse que ses données soient auditées par un organisme indépendant. Il interdit toute discussion sur sa façon d’ajuster les résultats de ses relevés. Le quotidien The Australian dénonce une attitude qui ne peut inspirer confiance aux contribuables qui financent le BOM.
Le Bureau australien de la météorologie censure les records de froid
Le système d’ajustement, appelé « homogénéisation », a déjà posé quelques problèmes au BOM par le passé. Il prétend opérer ces modifications en raison des changements dans la végétation qui entoure la station météo en question, ou quand les résultats paraissent incohérents avec les stations placées à proximité. Ce type d’intervention n’est pas propre à l’Australie, mais le BOM peine à convaincre, surtout que ses rectifications vont dans le sens de la théorie du réchauffement. Ce qui amène à douter des publications de records à la hausse – « le jour le plus chaud de l’hiver ! » – et des fondements des politiques publiques qui s’en inspirent.
Il en va de même aux Etats-Unis où la NASA et la NOAA (météorologie publique) ont aussi été prises la main dans le sac des manipulations de relevés de températures, sans jamais parvenir à en fournir une justification convaincante.
En France Philippe Verdier, licencié de France 2, dénonce les pressions climato-alarmistes
En France, le journaliste météo Philippe Verdier a été licencié par le service public France Télévision et lynché par la presse gauchiste et globaliste (Le Monde, Rue89, Libération…) pour avoir dénoncé les pressions climato-alarmistes des organisations internationales et les mensonges sur le réchauffement, dans la perspective d’un gouvernement mondial et de multiples et rentables disruptions technologiques. Son ouvrage Climat Investigation détaille cette manipulation planétaire.
Ce travail du Français compense en partie, avec quelques autres parmi lesquels Delingpole, le silence observé par les médias dominants acquis à la gauche sociale-libérale et climato-alarmiste. « Aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, les sympathisants de gauche sont plus inquiets du changement climatique que ceux de droite », relève Delingpole. « Peut-être simplement parce que ces derniers sont mieux informés », ironise-t-il.