Le coût de l’immigration aux Etats-Unis encore plus lourd que ne le pense l’association FAIR

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FAIR – Fédération américaine pour la réforme de l’immigration – vient de publier un rapport sur le « poids fiscal de l’immigration illégale pour les contribuables des Etats-Unis » : un coût estimé à 135 milliards de dollars par an. Mais selon The New American, il est encore plus lourd que ne l’estime l’association anti-immigrationniste, car vu que la majorité des immigrés vote à gauche, leur multiplication annonce de nouveaux succès possibles pour les équipes politiques les plus adeptes de la dépense publique. Aux dépenses réelles, il faudrait donc ajouter les mesures socialistes futures…
 
Mais ce rapport mérite en soi d’être largement évoqué.
 
Les chiffres bruts sont effarants. Le montant avancé par FAIR dépasse tout ce que les Etats-Unis ont connu cours de leur histoire dans ce domaine, l’essentiel de la somme étant constituée par les soins médicaux gratuits, la scolarisation gratuite et le surcoût lié à la police et à la justice en raison des problèmes de diverses natures liées à la clandestinité elle-même et à la délinquance des clandestins. Au cours de ces quatre dernières années, l’addition n’a d’ailleurs fait que progresser, le coût annuel ayant augmenté de 3 milliards sur cette période.
 

Le très lourd coût de l’immigration clandestine aux Etats-Unis

 
Si l’on tient compte des impôts versés par les clandestins, la somme reste toujours faramineuse. Selon FAIR, ces rentrées représentent quelque 19 milliards de dollars par an, avec un reste à charge pour le contribuable américain de 116 milliards. Sans compter que la plupart des impôts sont récupérés au niveau fédéral, tandis que les dépenses pèsent essentiellement sur les gouvernements des Etats et leurs services. Bien sûr, l’Etat fédéral fait quand même la leçon aux Etats fédérés afin qu’ils accueillent davantage et mieux les immigrés illégaux. Toutes proportions gardées, on retrouve ce qui se joue actuellement entre les instances centrales de l’Union européenne et les pays membres de l’UE… Qui risquent demain, en cas d’intégration européenne accélérée, se trouver encore plus impuissants que les Etats américains.
 
Selon le rapport, ceux-ci supportent annuellement plus de 88 milliards de dollars de coûts liés à l’immigration clandestine, contre 45 milliards pour le gouvernement fédéral. 15,5 milliards des taxes et impôts payés par les étrangers sans-papiers tombent dans l’escarcelle du Trésor fédéral, contre 3,5 milliards seulement au niveau local. On peut imaginer que les impôts recouvrés seraient plus élevés si les emplois concernés étaient occupés par des Américains payés au prix du marché, tandis que les dépenses liés à la clandestinité n’existeraient pas.
 
Pèse particulièrement lourd dans la balance le fait d’instruire les enfants arrivés illégalement et ne maîtrisant pas l’anglais : pour chacun d’entre eux, il faut compter plus de 12.000 dollars par an.
 

FAIR évalue le coût matériel de l’immigration, mais les Etats-Unis paient aussi le prix immatériel

 
Sur la totalité des dépenses, les soins reviennent à 29 milliards de dollars par an, 23 milliards pour les frais de police et de justice, 46 milliards pour l’éducation et 9 milliards en allocations sociales diverses.
 
The New American note qu’à côté de ces dépenses qui risquent de s’aggraver à mesure que le poids de l’immigrationnisme augmentera, en même temps que des solutions socialistes, il ne faut pas négliger le coût immatériel. Les différences de culture et de langue comportent aussi un passif : l’érosion de l’unité américaine et du patriotisme alors que de nombreux migrants sont encouragés à ne pas s’assimiler, en même temps que des atteintes progressives à la souveraineté face aux institutions internationales, tandis que des pans entiers de l’administration américaine œuvreront pour l’ouverture toujours plus large des portes. Au détriment des libertés des citoyens américains à part entière.
 

Anne Dolhein