David Rockefeller, promoteur et financier du mondialisme, est mort à 101 ans

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Les nécrologies de David Rockefeller dans la presse française tournent autour de quelques mots : milliardaire, patriarche, philanthrope… Sa mort à l’âge respectable de 101 ans justifie certainement de le qualifier de patriarche, mais pour ce qui est de la philanthropie, elle est du style « humaniste », celle qui n’aime pas l’homme. David Rockefeller a maintenu la tradition familiale instituée par son grand-père, John D. Rockefeller, de soutenir les mouvements de légalisation et de diffusion de l’avortement et de la contraception. Il était également l’une des grandes forces derrière le mouvement mondialiste et la promotion d’un gouvernement global. David Rockefeller, sur la fin de sa vie, ne s’est pas caché d’avoir été promoteur et financier du mondialisme, certes pas le seul, mais certainement très influent.
 
Parmi les cinq frères Rockefeller de sa génération, dont il était le dernier représentant, il aura joué le rôle le plus déterminant dans le monde.
 

David Rockefeller, promoteur du mondialisme tout au long de sa vie

 
Sa fortune colossale était évaluée en 2015 à 3 milliards de dollars, mais ce n’est qu’une petite partie du tableau puisque, suivant une vieille tradition familiale, les Rockefeller étaient plus riches de leur puissance et de leur carnet d’adresses que de leur compte en banque, amplement garni. Ne pas oublier que John D. Rockefeller a joué un rôle clé dans la mise en place de l’impôt sur le revenu –une idée marxiste – aux Etats-Unis, mais que par le jeu des fondations et autres astuces de riches, il arrivait à en payer fort peu.
 
David Rockefeller a ainsi eu un pied dans de nombreux organismes de pouvoir : connu avant tout comme président de la Chase Manhattan Bank, il a multiplié les activités dirigeantes dans de nombreuses fondations, sociétés commerciales, organisation et think tanks. C’est lui qui fonda la fameuse Trilatérale en 1973 et il jouait un rôle clef dans le Council on Foreign Relations (CFR).
 
Les objectifs de ces commissions longtemps restées discrètes, il les a lui-même confirmés dans son autobiographie publiée en 2002. On peut donc lire dans Memoirs de David Rockefeller :
 
« Pendant plus d’un siècle des idéologues extrémistes à chaque bord du spectre politique se sont emparés d’incidents très médiatisés telle ma rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller à propos de l’influence indue que selon eux, nous exerçons sur les institutions politiques et économiques américaines. Certains croient même que nous faisons parti d’une cabale secrète travaillant contre les intérêts supérieurs des Etats-Unis, et nous décrivent, ma famille et moi-même, comme des “internationalistes” qui complotent avec d’autres à travers le monde afin de construire une structure politique et économique globale, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable, et j’en suis fier. »
 

David Rockefeller est mort à 101 ans, non sans avoir assumé son rôle

 
The New American, citant des sources du renseignement français authentifiées en leur temps par Alexandre de Marenches, affirme que des agents français infiltrés dans la rencontre des Bilderberg en 1991 ont entendu David Rockefeller déclarer :
 
« Nous sommes reconnaissants à l’égard du Washington Post, du New York Times, du Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont participé à nos réunions et tenu leurs promesses de discrétion pendant près de 40 ans. Il eût été impossible pour nous de développer notre plan pour le monde si nous avions été exposés à la publicité pendant ces années-là. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué, et prêt à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés. »
 
Quoi qu’il en soit de l’authenticité de cette déclaration – appuyée par le fait que la marche vers le mondialisme se fait aujourd’hui en plein jour – on peut dire que la teneur en est aujourd’hui ouvertement reprise par Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial de Davos, affirmant que les « élites » sont plus que jamais nécessaires mais même si elles se trompent parfois pour aller vers un monde « ouvert », globaliste.
 

Un financier du mondialisme à la manière de Soros

 
On sait que la famille Rockefeller a généreusement doté l’ONU en vue de l’achat du terrain new-yorkais qui allait abriter son siège mondial. On sait que David et sa famille ont pesé, à la fois financièrement et politiquement, en faveur d’institutions liées à l’ONU comme la Banque mondiale, le FMI, l’OMS, l’OMC, Unicef, etc.
 
The New American rappelle également le rôle joué par David Rockefeller et ses diverses institutions, fondations et autres banques dans la mise en place de traités de libre-échange et d’intégration économique régionale, tel NAFTA. Henry Kissinger, proche de Rockefeller et lui-même membre de premier plan de la Trilatérale et du CFR, a qualifié ce dernier accord nord-américain de « l’étape la plus créative vers un Nouvel Ordre Mondial jamais réalisé par un quelconque groupe de pays depuis la fin de la Guerre froide ». « Le NAFTA n’est pas un accord commercial classique, c’est l’architecture d’un nouveau système international », affirmait-il dans le Los Angeles Times.
 

David Rockefeller, ami de toutes les causes de la culture de mort

 
Tout au long de sa carrière, David Rockefeller a financé et soutenu des organismes subversifs faisant la promotion de l’avortement, du contrôle de la population, les droits LGBT, de l’identité de genre et de l’antiracisme, sans compter bien sûr la promotion de la lutte contre le « changement climatique ». Il a largement subventionné le Planning familial et sa fondation a encore très récemment fait la promotion de l’avortement en Uruguay. Rockefeller faisait partie du club très fermé de multimillionnaires mondiaux, qui lui avaient eux-mêmes donné le nom de Good Club, qui s’est réuni en 2009 pour évoquer la dépopulation mondiale qu’ils appelaient de leurs vœux.
 
Parmi les nombreuses causes défendues par Rockefeller, il y a eu celle de la Chine, que l’Occident a tirée de son statut de pays du tiers-monde d’autant plus pauvre qu’il était communiste pour en faire une superpuissance économique et militaire. David Rockefeller lui-même rendit visite à la Chine en 1973 ; à son retour, il déclara que « l’expérimentation sociale engagée en Chine sous le leadership du président Mao est l’une des plus importantes et des plus réussis de l’histoire humaine ».
 
Voilà qui suffit à résumer ce personnage qui a sans doute grand besoin de prières…
 

Anne Dolhein