Le fils mineur « transgenre » recevait des traitements via l’école sans l’accord de ses parents : la mère a été déboutée au mépris des droits des parents

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Anmarie Calgaro

 
Ce sont les droits parentaux qui furent bel et bien visés la semaine dernière. Un juge du Minnesota a rejeté le procès intenté par Anmarie Calgaro qui accusait les responsables de l’école et les services de santé d’avoir fourni à leur fils un « traitement » destiné à le faire devenir une fille, sans son consentement de parent… un fils pourtant mineur. Cette révolution transgenre, imposée à des enfants, est sans nom (ils ne savent déjà pas ce qu’ils veulent manger au petit-déjeuner…)
 
Imposée dans le dos des parents, elle est encore plus grave et promet de funestes épisodes.
 

Les droits des parents violés

 
Anmarie Calgaro s’était tournée vers la cour fédérale pour faire valoir ses droits en tant que parent. Mais le juge Magnuson a déterminé que ses allégations étaient « sans valeur ».
 
La procédure judiciaire avait été entamée en fin d’année dernière, lorsqu’elle s’était rendu compte que son fils subissait un changement de sexe par thérapie hormonale, « grâce » à son école, les services sociaux et une certaine ONG médicale (le conseil de santé du comté fournissait même une aide gouvernementale sous forme de paiements médicaux pour couvrir les coûts de la transition).
 
Forte des principes de la Constitution américaine qui stipule que « les droits parentaux sont des droits fondamentaux, qui ne peuvent être résiliés sans procédure régulière », Anmarie Calgaro avait poursuivi ces entités. Mais apparemment en vain.
 

Traitement d’un transgenre mineur : une émancipation forcée ?

 
L’histoire remonte à juin 2015, lorsque le fils obtient d’un tribunal, via un groupe de défense homosexuel, de devenir un mineur émancipé – il a alors 16 ans. Il explique qu’il vit loin de sa famille depuis plus de six mois, il dépeint des parents instables en lutte contre la toxicomanie… Pour ce genre d’affaire, l’histoire est toujours compliquée : il est toujours plus aisé de commencer par cibler les cas les plus discutables, les plus douloureux.
 
Le fait est qu’au Minnesota, une loi particulière indique que les mineurs qui s’assument financièrement et qui vivent seuls ne sont pas obligés d’avoir l’accord de leur parent pour recevoir des soins médicaux. Ce fut la défense de tous les accusés du procès : le mineur était légalement capable de prendre la décision de ce traitement hormonal.
 
Mais cette demande d’émancipation, déjà, est criblée de fausses allégations, comme par exemple que la mère n’a pas signalé son fils adolescent comme un fugitif et « n’a pas tenté de le ramener à la maison ». Et surtout, elle a été faite et obtenue sans audience ni ordonnance judiciaire qui l’aurait portée à la connaissance de la mère. D’ailleurs, le tribunal de district du comté a rejeté lui-même la demande de modification de nom de l’adolescent en raison de « l’absence d’un jugement relatif à l’émancipation », soulignant la fragilité des motifs juridiques…
 

La justice en pleine contradiction adopte l’idéologie LGBT

 
Devant ce manquement judiciaire flagrant, le juge n’a pas baissé les armes : dans une affolante contradiction, il a admis que le garçon n’était pas émancipé légalement, que le droit parental de Calgaro restait « intact », et en même temps, a confirmé le bien-fondé de la prise en charge de l’école et des services de santé parce qu’ils n’avaient violé aucune loi, politique ou coutume. Pire, il est allé jusqu’à se demander si les droits parentaux incluaient l’accès aux dossiers scolaires et médicaux de leurs enfants…
 
La guerre de l’État contre l’autorité parentale est bel et bien ouverte. Et Anmarie Calgaro le dénonce, qui ne vise pas en tant que tel le changement de sexe mais le viol de l’autorité parentale en la matière, sur un sujet aussi grave. Nombre d’études scientifiques comme « The New Atlantis », rappelle The New American, sont là pour confirmer qu’une minorité d’enfants poursuivent à l’âge adulte ces changements d’identité. Traitements hormonaux et modifications chirurgicales peuvent avoir des conséquences dramatiques et l’idéologie ambiante le tait.
 
Idéologie qui traite l’affaire d’une toute autre façon, comme on peut le voir dans la presse. Partout on lit que cette mère traîne sa fille en justice, que « le fait de maltraiter un transgenre est un acte de violence », comme l’a dit un groupe LGBT… Cette victoire est la leur. Et Anmarie Calgaro n’est finalement qu’une anti-LGBT « en croisade », qui bénéficie, qui plus est, du soutien d’un cabinet d’avocats spécialisé dans les causes anti-avortement… La boucle est bouclée. Exit les droits parentaux.
 

« Le pire cauchemar d’un parent » pour Anmarie Calgaro

 
« Anmarie Calgaro vit le pire cauchemar d’un parent », a déclaré son avocat. « Son enfant mineur a été piloté par des tiers pour un processus de modification définitive de son corps via des organisations qui n’ont pas d’autorité légale sur lui et qui ont nié celle de la mère »
 
Aujourd’hui, elle envisage de faire appel. Mais son fils aura 18 ans en juillet. Un peu de temps encore et les autorités auront réussi à avaliser un transgenre mineur par la seule force de l’Etat. La pente est là. En janvier 2017, National Geographic avait bien présenté, en Une, un petit Américain de 9 ans transformé physiquement en fille, avec le titre « Gender revolution »…
 
Cela se fera, peu à peu, en dépit de l’autorité parentale.
 

Clémentine Jallais