La NOAA discrédite les études qui font état d’une stagnation des températures depuis 18 ans ; Lord Monckton contredit, des climatologues contestent

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Les chercheurs de l’Agence nationale océanique et atmosphérique des Etats-Unis (NOAA) ont trouvé la parade aux études qui font état d’une stagnation, voire d’une diminution des températures du globe depuis 18 ans. Ces études qui étaient balayées comme fantaisistes par les « réchauffistes » ont soudain obtenu le droit d’exister, mais elles sont aussitôt dénoncées comme faussées par de nouvelles données. La NOAA affirme que l’analyse de nouvelles sources de relevés permet de contredire les constats sur lesquels s’appuient les climatosceptiques – mais qui existent donc bien ! Dans le même temps Lord Monckton a publié une nouvelle étude qui contredit frontalement les données de la NOAA. Et plusieurs climatologues contestent les méthodes de la NOAA.
 
La NOAA s’appuie sur des relevés de températures provenant de milliers de stations d’observations météorologiques sur terre et en mer, mais selon des méthodes « légèrement différentes » de celles utilisées jusqu’ici, et en privilégiant certaines par rapport à d’autres : elle a recours à des bouées, par exemple.
 
Publiée jeudi, l’étude affirme qu’aucune diminution discernable du réchauffement n’a pu être relevée entre la seconde moitié du XXème siècle et les 15 premières années de ce XXIème siècle.
 
Leur message vise clairement à contredire les observations de ceux qui ont constaté, chiffres à l’appui, une diminution des températures depuis 18 ans : le rythme d’accroissement des températures ces 15 dernières années est au moins aussi important que lors des cinquante dernières années du XXe siècle, assure la NOAA. Ces climatologues qualifient le ralentissement du réchauffement depuis 1998 d’« illusion ».
 

Pour Lord Christopher Monckton, la stagnation des températures duré déjà depuis 18 ans et 6 mois

 
 Ce n’est pas l’avis de Lord Christopher Monckton, qui fut le conseiller politique en science auprès de l’Institut de politique publique du Royaume-Uni et conseiller spécial de Margaret Thatcher de 1982 à 1986.
 
Il vient de rendre un nouveau rapport dans lequel il confirme qu’il n’y a eu aucun réchauffement climatique depuis 18 ans et six mois, soit depuis décembre 1996. « Les prévisions sur lesquelles le discours alarmiste tout entier a été basé étaient considérablement exagérées », a-t-il précisé. Cette période constitue même un record de durée entre deux phénomènes « El Niño », aux effets réchauffants, et qui ne s’est toujours pas manifesté.
 
Pour parvenir à ces conclusions, l’expert climatique britannique s’est basé sur des données collectées par une entreprise privée de recherche, Remote Sensing Systems, fondée en 1974 par un ancien membre de la NASA.
 
Outre l’absence totale de réchauffement climatique depuis 18 ans, Lord Christopher Monckton souligne d’autres données intéressantes : « Depuis 1950, date à laquelle l’influence humaine sur la température globale devient théoriquement possible, le réchauffement climatique a été équivalent à moins de 1,2°C par siècle ». Pas de quoi rédiger de nouvelles réglementations catastrophiques pour l’économie occidentale…
 

La NOAA contestée par des climatologues

 
L’expert poursuit : « Le réchauffement climatique constaté depuis 1900 est équivalent à 0,8°C par siècle. Ceci est normal dans l’activité naturelle et peut ne pas avoir grand lien avec notre activité humaine. »
 
Lord Christopher Monckton ne nie pas l’existence future d’un réchauffement climatique, puisque les températures de la Terre ont toujours augmenté et diminué périodiquement, naturellement. Il précise simplement que le phénomène est naturel, périodique et normal.
 
A noter que les affirmations du scientifique britannique avaient déjà été évoquées, notamment dans un rapport publié en 2013 par… le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de Nations unies, peu susceptible de tricher sur de telles informations.
 
Quant aux données de la NOAA, elles sont fortement remises en question par les climatologues Bob Tisdale et Anthony Watts, qui observe une nouvelle manipulation des données : les chiffres antérieurs ont été revus à la baisse, les données récentes à la hausse par le choix de relevés arbitrairement décrétés plus fiables que d’autres.
 

Béatrice Romée