Voitures électriques : moins « propres » qu’il n’y paraît, leur construction est en cause

Voitures électriques moins propres construction
 
Qui l’eût cru ? Les voitures électriques vantées par les gouvernements occidentaux et largement subventionnés par les pouvoirs publics dans divers pays du monde sont loin d’être aussi « propres » qu’il n’y paraît. Leur construction et leur composition pose bien des questions que les fanatiques de la lutte contre le « changement climatique » ne soulèvent guère. Pour fabriquer ces engins à l’autonomie et aux performances réduites, il faut d’abord beaucoup d’idéologie, et un certain mépris de la vie humaine, comme nous allons le voir.
 
Selon une étude réalisée par The New American, le nouveau besoin de batteries à haute performance nécessaire pour faire mouvoir les voitures électriques et hybrides a entraîné la mise en place d’une industrie fortement polluante, beaucoup plus en tout cas que celle de la construction de véhicules à combustion interne. Selon une estimation, la construction d’une voiture électrique, batterie comprise, entraîne le rejet de deux fois plus de polluants que celle d’une voiture à essence classique. Et si la voiture électrique continue de rouler suffisamment longtemps pour qu’il faille remplacer sa batterie, la charge de pollution s’en trouve démultipliée.
 

La construction des voitures électriques engendre une forte pollution

 
Il est intéressant de noter que la très grande majorité des matériaux nécessaires à la construction de ces batteries sont minés en Chine qui se trouve également en tête de la production des produits finis. La Chine, pourtant connue pour son peu de préoccupation quant à la véritable pollution – rien à voir avec les fables sur le dioxyde de carbone – a elle-même suspendu ou fermé en 2014 des dizaines de mines de graphite, matériau nécessaire à la production de batteries de voitures électriques, en raison des dangers que représente leur exploitation, même selon les critères chinois peu exigeants. Cela n’empêche pas le lobby « vert » de militer toujours plus activement pour le remplacement du parc de voitures traditionnelles par des véhicules électriques.
 
On parle peu également de l’électricité nécessaire pour les faire fonctionner, et qu’il faut bien produire. Alors que le même lobby « vert » proscrit le nucléaire et obtient d’économies développées comme la France des promesses de réduction de sa part dans le mix énergétique, l’équation devient de plus en plus insoluble. Pétrole et charbon sont vus d’un mauvais œil, mais la plupart des énergies dites renouvelables sont à la fois chères et incertaines, dépendant de phénomènes climatiques aléatoires à l’origine de coupures de production imprévisibles faute de pouvoir stocker efficacement l’électricité produite. Alors quoi ? Faut-il multiplier les usines à charbon pour s’assurer que les voitures électriques puissent prendre la route, avec leur faible rayon d’autonomie et l’incroyable réseau de rechargement nécessaire à leur réalimentation, à raison de 30 minutes à quatre heures par séance ?
 

Même pas propres, les batteries de voitures électriques sont fabriquées par des enfants esclaves

 
On comprend que des produits aussi peu performants par rapport aux voitures à essence ou à gasoil classiques doivent bénéficier du soutien financier des pouvoirs publics, sans quoi personne n’en voudrait ! Selon The New American, le jeu des subsides prouve que le marché de la voiture électrique est manipulé.
 
Mais le plus grave est encore ailleurs. Pour fabriquer une batterie de voiture électrique il faut du cobalt. Matériau toxique en soi, son extraction représente un grave danger pour la santé des mineurs et même pour la végétation entourant les mines ; leur ingestion est associée à de graves problèmes intestinaux, selon le Daily Mail de Londres.
 
Le quotidien britannique signalait récemment que de nombreux enfants travaillent dans les mines de cobalt de la République démocratique du Congo dans des conditions d’esclavage totalement indignes, où les morts sont fréquentes et le viol endémique – car nombre de ces petits travailleurs sont des fillettes de 10 ans à peine.
 
L’essor de la voiture électrique s’appuie ainsi sur les souffrances des pauvres du Katanga et sur l’exploitation des enfants.
 
Le ministre de l’économie d’Emmanuel Macron, Nicolas Hulot, est en pointe dans ce délire. Lui qui a annoncé début juillet « la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici 2040 » – une pure utopie selon Challenges si le ministre voulait parler de voitures à 100 % électriques – veut faire avancer cette politique au prix d’un plan de subvention sur le dos des contribuables, et d’un silence coupable sur les réalités de cette industrie.
 

Anne Dolhein