The Guardian affirmait hier que l’année 2014 avait été l’année la plus chaude jamais enregistrée, s’appuyant sur les données de l’Organisation Mondiale Météorologique (WMO), l’Administration américaines des océans et de l’atmosphère (NOAA) et quelques autres agences…
 
L’affirmation paraît sans conteste: les températures enregistrées pendant les 10 premiers mois de l’année feraient exploser les records de chaleur.
 
Les Américains qui ont subi de dramatiques tempêtes de neige le mois dernier auront du mal à le croire… Mais ils oublient un détail important.
 
Une conférence des Nations Unies sur le climat vient juste de démarrer au Pérou et dans de telles occasions, les températures augmentent toujours de manière exceptionnelle. Il le faut.
 
Autrement, les populations pourraient commencer à croire que la « responsabilité humaine dans le réchauffement global » est un mensonge savamment organisé par les activistes écolos, les escrocs politiciens, les scientifiques à la recherche de subventions, les acteurs prétentieux d’Hollywood et autres charlatans… Ce serait alors la fin de l’escroquerie, et la fin de leur industrie…
 

2014, l’année la plus chaude ?

 
Examinons donc la réalité avec les enregistrements les plus précis des données climatiques mondiales possibles, à savoir ceux qu’enregistre le satellite de l’UAH (Université de l’Alabama).
 
Ces données présentent 2014 comme la troisième année la plus chaude (ex-aequo avec 2005) depuis que les données sont enregistrées (1998), loin derrière les années 1998 et 2010.
 
Un résultat nettement moins alarmiste et donc nettement moins vendeur… mais réel.