Au Ve siècle, époque à laquelle les Bretons s’installaient en Armorique, il naquit dans les environs de Saint-Brieuc de parents gallois. Son éducation fut faite par l’ermite saint Budoc, sur l’île Lavret, dans l’archipel de Bréhat.

Vers 485, alors qu’il était âgé de 24 ans, saint Patrick lui apparut en songe et lui demanda de fonder un monastère. Accompagné de onze disciples, il s’établit à Landévennec, non loin de Brest.

Dans son abbaye, Guénolé vécut de manière austère et pénitente, mais ne se départit jamais de sa douceur et de sa gaîté, suscitant l’admiration et l’amour de ceux qui le côtoyaient. Il mourut en odeur de sainteté, vers l’an 530. L’abbaye fut abandonnée pendant la Révolution et détruite quelques années plus tard ; mais en 1958, des bénédictins fondèrent à Landévennec une nouvelle abbaye, placée sous le patronage de saint Guénolé.