Clandestins à Guantanamo : Trump dynamite l’ordre moral révolutionnaire

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Le Etats-Unis, après la révolution de Fidel Castro, ont conservé dans le sud-est de Cuba, à Guantanamo, une base militaire où ils incarcèrent depuis 2001 des terroristes, puis aussi des clandestins, notamment haïtiens, arraisonnés en mer caraïbe. Donald Trump a jeté un bâton de dynamite dans le Landernau révolutionnaire en signant un décret demandant d’y accueillir 30.000 immigrés clandestins délinquants arrêtés aux Etats-Unis. La presse bien-pensante a rappelé que « la torture » a été pratiquée dans la prison où demeurent encore 30 prisonniers et que les « conditions de détention » y sont révoltantes, agitant subliminalement l’image des camps où l’on entasse la misère du monde. Or c’est parfaitement hors sujet et ne préjuge en rien du centre de rétention que Trump entend bâtir. Mais la clameur unanime des progressistes révolutionnaire montre qu’à sa manière brutale et provocatrice Donald Trump a touché un point sensible : il affirme avec éclat la nécessité pour les Etats-Unis de se débarrasser de leurs clandestins délinquants, sans s’embarrasser de l’ordre moral contrefait que ses ennemis prétendent imposer.

 

50 nuances de viol révolutionnaire pour un Nouvel Ordre moral

Pour mesurer la portée de la décision de Donald Trump, il suffit de fermer les yeux et de les rouvrir au début des années soixante-dix, c’est-à-dire de faire en un clin d’œil l’histoire d’un demi-siècle qui a bouleversé la France et l’Occident. A une photo de Doisneau ou une scène du gendarme de Saint Tropez, substituez une promenade dans Paris ou Tourcoing : un viol collectif et prémédité de la France a été opéré durant dix lustres et a porté ses fruits. La population a changé du tout au tout. Dans sa composition bien sûr, mais aussi dans sa mentalité, ses us, ses mœurs, ses croyances, son droit. C’est le fruit d’une révolution multimodale, totale et totalitaire que j’ai nommée arc-en-ciel, révolution progressive, subreptice, non aversive, c’est-à-dire qui recherche le moins de réaction possible, pensée par les révolutionnaires de sorte qu’elle prenne la forme d’une évolution naturelle.

 

De la révolution à la dynamite au formatage clandestin

Cette révolution menée par les élites dirigeantes dites progressistes avec la complicité des juges et des églises, est une révolution qui entend changer les esprits et la société par l’état d’esprit général : elle a donc eu pour principaux moyens, tous ceux de la propagande, éducation nationale, publicité, médias, sports, littérature, arts et spectacles. Avec le renouvellement des générations, une masse de plus en plus nombreuse de jeunes et déjà de moins jeunes ne connaît du monde que cette vision révolutionnaire formatée par la matrice. Au point que, très sincèrement, elle juge la chose normale et bonne. Elle ne voit pas de mal au grand remplacement, est réellement anxieuse que le ciel réchauffé du climat ne lui tombe sur la tête, approuve le droit des fous à se faire couper le pénis et installer un faux vagin aux frais de la Sécurité Sociale. Une société entière s’est habituée à marcher sur les mains et juger normal l’ordre moral issu de l’inversion révolutionnaire arc-en-ciel.

 

Guantanamo : Trump rétablit l’ordre contre la fausse morale

Or Donald Trump a 80 balais. Il date d’avant le triomphe de la matrice arc-en-ciel. Il est né quand il existait encore des hommes, bons et mauvais, pensant par eux-mêmes et disant ce qu’ils pensaient. Genre Le Pen, qui l’a précédé dans le genre chrysostome, quand il n’était encore lui-même que fils de famille porté sur le show télé, hésitant entre Républicains et Démocrates. Alors il fait et il dit, sans ménagement pour les flocons de neige, mièvre ballilas du Nouvel Ordre moral totalitaire. Il dynamite les vérités à cours forcé, il ventile façon puzzle la réalité alternative imposée par l’arc-en-ciel. Retenir 30.000 malfrats clandestins à Guantanamo avant de les expulser, c’est bien, et votre ordre moral inversé, je m’en tamponne le coquillard. Voilà. Ayant exprimé ici-même les réserves que m’inspirent Trump, je peux me réjouir sans réserve du coup de lance-flamme qu’il vient de donner dans le nid de frelons.

 

Pauline Mille