La rhétorique des réchauffistes, ou maintenant plutôt du « changement » de climat, est à l’épreuve de tous les faits qui la contredisent. On a noté cet hiver, en Amérique du Nord en particulier, des chutes de neige et de températures qui cadrent mal avec le dogme indéfiniment répété selon lequel 2024 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée. Alors, pour continuer à abuser en toute quiétude la crédulité du public, il faut abonder un tout petit peu dans le sens de l’observation du terrain. Et trouver une explication contre-intuitive au refroidissement constaté. La dernière scie à la mode prévoit un refroidissement des îles britannique de 10 degrés à la suite des perturbations causées à l’AMORC par le réchauffement : le chaud postulé provoque le froid constaté et tout le monde est content. Qu’est-ce que l’AMORC ? En anglais Atlantic Meridional Overturning Circulation, le système de courants de l’Atlantique sud qui amène l’eau chaude de l’Equateur vers nos parallèles, et qui fait qu’il fait moins froid à Calais qu’à Kiev ou Montréal, qui sont pourtant plus au sud. Le scénario a pour lui d’être éprouvé, Jules Verne en parlait déjà dans 20.000 lieues sous les mers. Et on le ressort périodiquement pour le grand plaisir des médias pourvoyeurs de bobards.