Ces données ont été fournies par l’autorité britannique des statistiques, l’équivalent outre-Manche de notre INSEE. Parmi les migrants de plus de 16 ans, 90 % savent parler anglais, une majorité dit même que c’est sa langue maternelle, mais 930.000 (10 %) reconnaissent qu’ils ne la maîtrisent pas. 794.000 (8,6 %) la parlent mal, et 138.000 (1,4 %) pas du tout. Cela n’est pas sans incidence sur le fonctionnement de l’Etat. Le député Rupert Lowe révèle que le Département du travail et des retraites britanniques a dû employer des interprètes pour 865.000 des appels téléphoniques qu’il a reçus l’an dernier. « Franchement, dit-il, pourquoi leur a-t-on donné un visa d’entrée ? »