Donc, Elon Musk a lâché Trump en dénonçant son projet de budget et le gonflement de la dette US, et il demande même son « impeachment ». « Mettre l’Amérique en faillite n’est pas acceptable », a-t-il dit. Mais elle creuse sa dette depuis bien avant Trump.

Celui-ci garde son calme : oui, son Big Beautiful Bill comporte des dépenses qui creuseront le déficit américain… Mais Trump a d’autres priorités, et ne veut rien faire qui les compromettent. La dette ? Elle est le résultat d’un processus associé à une gabegie qui a démarré avec les accords de Bretton Woods en 1944 il y a plus de 80 ans, et ce problème-là ne se réglera pas en douze mois. En revanche, la confrontation commerciale avec la Chine (qui a capté tant d’emplois américains), les questions de l’immigration, de la drogue, de la folie « diversité équité inclusion » que Trump prend à bras le corps sont urgents et réclament des solutions immédiates pour rendre aux Etats-Unis leur souveraineté et rétablir le bon sens. Sortir du mondialisme, en somme.

Les messages agressifs de Musk ont eu un premier effet : faire chuter les actions de Tesla de près de 15 %.