Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a comparé Netanyahu dans son combat contre le Hamas soutenu par l’Occident à « Hitler ». Il s’est posé la question : « Vont-ils continuer à encourager l’Hitler du 21e siècle contre le peuple noble et pacifique de la République islamique d’Iran ? » Il a poussé sa comparaison anti-occidentale jusqu’à comparer l’aide occidentale à l’Ukraine à une aide au nazisme, dans un vibrant hommage à Staline : « Ils l’ont encouragé [Hitler] à détruire l’Union soviétique, ce magnifique projet de socialisme qui a unifié tous les peuples d’Eurasie et qui a accompli un miracle historique en matière de développement éducatif, culturel, technologique, industriel et agricole. Aujourd’hui, quatre-vingts ans plus tard, alors que nous célébrons la victoire sur le nazisme-fascisme, sur le militarisme fasciste du Japon qui a envahi tous les peuples d’Asie, l’histoire se répète. » Et il a parachevé ce morceau d’anthologie par une profession de racisme : « Je suis chrétien, mais du sang juif coule dans mes veines, du sang séfarade, issu des Juifs authentiques des douze tribus, ceux de Moïse. Ces Juifs des douze tribus, qui ne sont pas ceux qui dirigent aujourd’hui l’Etat d’Israël, ceux qui gouvernent aujourd’hui sous Netanyahou, ne sont pas des Juifs authentiques. C’est un ramassis de Polonais. » Entre grands insoumis, Jean-Luc Mélenchon avait dit « je souhaite qu’il tienne » alors que Maduro, accusé d’avoir falsifié la présidentielle, était soumis à la pression internationale lui demandant de convoquer de nouvelles élections. Mélenchon accusait l’Europe et la France de soutenir « un putsch au Venezuela ».