Au Brésil, l’avortement n’est légal que dans des cas limités : le viol, la menace pour la vie de la mère et le diagnostic d’anencéphalie chez l’enfant à naître. Mais les responsables politiques tendent de plus en plus à adopter des mesures favorisant la vie.
A Rio de Janeiro, une campagne d’affichage a été lancée sur les panneaux d’affichage public à la demande de plusieurs conseillers municipaux. On peut y lire des slogans tels que : « Vous avez le droit de confier votre bébé à l’adoption de manière anonyme… Donnez une chance à la vie ! », « L’avortement peut entraîner des conséquences telles que l’infertilité, des problèmes psychologiques, des infections et même la mort », ou encore : « Saviez-vous que l’enfant à naître est jeté comme un déchet hospitalier ? »
De nombreuses voix s’élèvent dans tout le pays pour défendre la vie. Ainsi, un député a proposé une loi pour punir d’emprisonnement les femmes avortant après 22 semaines, tandis qu’un gouverneur a signé une loi obligeant les femmes souhaitant avorter à écouter les battements de cœur de l’enfant.