L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a fait son grand retour dans l’arène politique en annonçant la création de son parti, « La France humaniste ». Dans un entretien à Paris Match, il a expliqué : « Il faut être au plus près du terrain et la démarche doit prendre en compte le fait de mobiliser les Français. »
Il dénonce des politiciens qui se positionnent « par rapport à des clientèles électorales » sans proposer de solutions : « Trop de partis sont tentés par le populisme, la surenchère, la stigmatisation. »
Il ajoute qu’il n’est pas engagé « dans un combat personnel », alors que certains lui prêtent une ambition présidentielle. Voilà qui serait en tout cas mal venu de la part d’un dinosaure qui prétend porter le renouvellement de la politique.
De fait, Dominique de Villepin sera seulement président d’honneur de la formation, dont la direction revient au maire de Garges-lès-Gonesse, Benoît Jimenez, qui avait été élu en 2020 sous l’étiquette UDI.
Cette annonce est concomitante avec la parution demain de son livre Le Pouvoir de dire non, qui se veut une mise en garde : « Il est temps de se réveiller. » Le sursaut de la bête républicaine blessée ?