A l’occasion du congrès du parti Renaissance qu’il dirige, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a affiché ses ambitions pour l’avenir. Il a commencé par rappeler sa « rupture » avec Emmanuel Macron lors de la dissolution de l’Assemblée en juin 2024. « Cette décision, chacun le sait, je m’y étais opposé. (…) Je savais que la France et les Français en paieraient le prix. »
Gabriel Attal a appelé à cesser « de croire au mythe de l’homme providentiel » et à accepter « de partager le pouvoir » dans le cadre d’une « nouvelle République démocratique ». Il veut travailler en vue de l’élection présidentielle pour « proposer une remise à plat de notre organisation institutionnelle ».
Il a ajouté vouloir intégrer dans la Constitution « un principe de non-régression sociétale pour qu’aucune loi ne puisse revenir sur les droits, sur les progrès, sur les conquêtes obtenues de haute lutte pour l’égalité, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’égalité selon les orientations sexuelles, selon les choix de chacun ».