La Net-Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative pilotée par les Nations unies qui exigeait des banques participantes qu’elles se fixent des objectifs de zéro émission nette et réorientent leurs activités pour se conformer aux injonctions des climato-alarmistes, a fermé ses portes après quatre années passées à tenter d’instrumentaliser le secteur bancaire. Selon Reuters, Une réforme en profondeur a été proposée en août après le départ de nombreuses grandes banques, afin de créer une « initiative-cadre » plutôt qu’une organisation basée sur l’adhésion. Aveu d’échec…
Ses ressources, développées au fil de plusieurs années, resteront accessibles aux banques qui recherchent des conseils sur la manière de fixer des objectifs de décarbonisation…
Cette débandade fait suite à des actions de 19 procureurs généraux d’autant d’Etats des USA, menés par le procureur général du Missouri de l’époque, Eric Schmitt, qui en octobre 2022 avaient ouvert des enquêtes sur les actions de six grosses banques pour d’éventuelles violations de la protection des consommateurs en les accusant de céder leur autorité à l’ONU.
Schmitt déclarait alors dans un communiqué que « ces banques sont soumises aux lois américaines – nous ne laissons pas les organismes internationaux fixer les normes applicables à nos entreprises ». Les procureurs généraux ont également assigné les banques – Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley et Wells Fargo – afin d’obtenir des informations relatives à leur participation à la NZBA.
Les commissaires à l’agriculture de 12 Etats avaient entrepris des démarches similaires. « Nous sommes profondément troublés par le fait que vos banques aient donné au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) le pouvoir d’“examiner” et de “contrôler” la “cohérence” de leurs objectifs climatiques avec les critères de l’ONU, d’autant plus que le PNUE a joué un rôle de premier plan dans l’incitation du Sri Lanka à adopter son interdiction désastreuse des engrais. » Les commissaires ont ensuite demandé aux banques de fournir « des informations concernant leurs engagements dans le cadre du NZBA et leurs effets” », disaient-ils.
Cette pression a porté ses fruits, note The New American. En décembre 2024 et janvier 2025, les six banques se sont retirées de la NZBA. Et voici que celle-ci s’auto-dissout en tant que banque. Ce n’est pas la guerre qui est gagnée, mais au moins une bataille.











