En 2018, le pape François a opéré une révision du Catéchisme de l’Eglise catholique, écrivant que « la peine de mort est inadmissible car elle attente à l’inviolabilité et à la dignité de la personne ». Une position réfutant la position doctrinale constante de l’Eglise, résumée par saint Thomas d’Aquin : « Si un homme est dangereux et représente une menace pour la communauté en raison d’un péché, il est louable et avantageux qu’il soit mis à mort afin de sauvegarder le bien commun. »
Un récent sondage réalisé par EWTN en novembre révèle que les catholiques américains sont favorables à la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de meurtre à 55 % (20 % étaient opposés et 25 % indécis). Les catholiques assistant à la messe chaque semaine sont un peu moins convaincus (52 % pour, 26 % contre et 22 % indécis) que ceux qui y assistent moins d’une fois par semaine (57 % pour, 16 % contre et 27 % indécis).
Cela révèle toujours plus, comme la question de l’immigration, la fracture entre les fidèles et l’autorité catholique, malgré les beaux discours en vogue essentiellement depuis le pape François sur la participation des fidèles à la décision.











