Vendredi dernier, Edouard Snowden intervenait en vidéo-conférence depuis la Russie lors de la conférence Hackers On Planet Hearth de New York et appellait les développeurs du monde entier présents dans la salle à « se concentrer sur les technologies anti-surveillance », annonçant que cela constituerait « une grande partie de [s]on futur travail ». Il a reconnu qu’il serait impossible d’enrayer le processus de surveillance mondiale mais que cela visait à « gêner » celui-ci. C’est se placer dans une perspective de guérilla informatique contre le totalitarisme des organismes de renseignement. A savoir, ceux qui se servent de technologie anti-surveillance sont automatiquement surveillés d’une manière toute spéciale, de même que les premiers détecteurs de radars étaient dans le collimateur de la gendarmerie.