C’est le nombre de chômeurs supplémentaires en France au mois de juillet. Les sans activités aucune sont désormais plus de 3,42 millions. Soit 500.000 de plus qu’à l’élection de Hollande en mai 2012. Il s’agit de la vingt-cinquième hausse en vingt-six mois. Le chômage des anciens continue à grimper et celui des gamins est reparti à la hausse. Toutes catégories confondues, il y a officiellement plus de six millions de chômeurs en France. Record absolu ! Selon François Rebsamen, ministre du travail, cela s’expliquerait par la « croissance nulle dans la zone euro comme en France ».
 
Pourtant même en Espagne sinistrée le nombre des chômeurs a reculé de 310.400 au deuxième trimestre. Il est vrai qu’il partait de très haut. Au Danemark, le taux de chômage est passé de 7,9 % en 2012 à 6,8 8% en 2013 et 6, 5% en 2014. En Allemagne, il était de 5,1 % au mois de juin contre 7,5 % avant la crise. Ne parlons pas de la Grande Bretagne, qui table sur une croissance de 3,2 % pour 2014, et où le nombre des chômeurs a baissé de 437.000 en un an pour s’établir à 2,08 millions : en six ans, on y a créé plus d’un million d’emplois quand la France en détruisait cinq cent mille. C’est cela, le socialisme à la française, le modèle social français.