François Hollande demande un sommet européen « dans les plus brefs délais ».
 
Il y soutiendra « une nouvelle initiative de croissance », assortie d’un « rythme de réduction des déficits compatible avec les objectifs de croissance et une inflation faible ». « Parce que la reprise est trop faible, parce que l’inflation est trop basse, parce que l’euro est trop cher et parce que l’Europe est menacée par une longue et peut-être une interminable stagnation si nous ne faisons rien » », a déclaré le président qui soutient le plan de relance de 300 milliards d’euros du futur président de la Commission Jean-Claude Juncker. Un propos qui promet vraisemblablement des dépenses publiques inconsidérées, mais qui a le mérite de reconnaître implicitement que l’Europe de Bruxelles et Francfort, avec sa prétendue orthodoxie financière, est la première responsable de la crise. A quand la prochaine étape, la désignation du mondialisme comme responsable ultime ? Pas demain, malheureusement !