Le président indien Pranab Mukherjee lance une campagne pour que son pays améliore la qualité de son enseignement et les résultats des élèves. Pour cela, l’Inde a besoin selon lui de plus de plus de professeurs compétents et déterminés pour atteindre son objectif. Qui ne serait d’accord avec lui, au risque de passer même pour un sectateur de La Palice. Mais derrière ces évidences qui ne mangent pas de pain et qui sont d’ailleurs là pour recueillir l’assentiment de la masse endormie, se dessine un dessein tout autre, le mondialisme maçon, sans d’ailleurs trop de discrétion.
La prochaine phrase est en effet : « Les enseignants doivent imprégner les étudiants des valeurs de tolérance, laïcité (secularism) et refus de l’exclusion (inclusiveness) pour faire du monde un endroit où il soit plus sûr et meilleur de vivre. »
Pranab Mukherjee utilise les éléments de langage du mondialisme
Comme si les mots tolérance, laïcité et refus de l’exclusion n’étaient pas des signatures maçonnes suffisantes, il a précisé : « Le monde affronte aujourd’hui les défis de la violence, du terrorisme, de l’intolérance et de la dégradation de l’environnement. » Les futurs adultes ne sauront les relever que grâce à un enseignement idoine, d’où la fonction capitale de guide (« mentors ») dévolue aux professeurs : « Votre enseignement doit les transformer en citoyens du monde (global citizen) compétents, instruits et méritants. » Le président Pranab Mukherjee ne demande pas au système éducatif indien de produire de bons ingénieurs, des lettrés ou des commerciaux efficaces, mais des citoyens du monde conformistes, soumis à la morale globale.
En Inde aussi, le président utilise l’enseignement pour formater les esprits
Pour cela, il a promis des financements fédéraux importants destinés à former les enseignants qui sont la pierre angulaire de l’opération. Dans des établissements ad hoc, il s’agira de « leur donner de nouveaux outils pédagogiques et les motiver », afin de leur permettre d’acquérir une qualité et un statut social supérieurs. On se croirait à Paris à l’Education nationale ! Comme quoi l’élection du « nationaliste » Modi, s’il accentue la pression hindouiste contre les chrétiens, n’entrave en rien le mondialisme mis en route par la maçonnerie internationale.