Les manifestations de Hong Kong contre la mainmise du gouvernement chinois sur le territoire autonome et habitué aux institutions occidentales ont fait l’actualité depuis plusieurs mois : au moment où leurs organisateurs cherchent un second souffle, on vient d’apprendre au Forum d’Oslo pour la Liberté, qui rassemble chaque année les activistes démocrates du monde entier qu’elles n’étaient nullement spontanées. En effet, les activistes présents à ce forum les préparaient depuis janvier 2013, avec la participation des forces d’outre-mer britanniques, rapporte la BBC.
Des manifestations prévues depuis janvier 2013
Le concept de base retenu pour ces manifestations fut l’action non-violente utilisée comme « une arme de destruction massive » envers le gouvernement chinois. En janvier 2013, les organisateurs avaient planifié de convaincre 10.000 personnes de descendre dans la rue pour occuper les rues du centre de Hong-Kong, sûrs que la tentative de la Chine pour prendre la maîtrise des élections de la zone autonome légitimerait la désobéissance civile légitime aux yeux de l’opinion Hong-Kongaise et internationale.
Les manifestations d’Hong-Kong et d’ailleurs sont téléguidées
Les stratégies développées lors de ce forum annuel n’ont pas réglé seulement la nature et le séquençage horaire des manifestations, mais tout leur déroulement : comment manifester, comment parler avec la police, comment se comporter en garde-à-vue, comment gérer une foule visée par un canon à eau…
Parmi les manifestants, un millier de personnes avaient reçu une formation spécifique pour rendre la campagne la plus efficace possible…
Cela n’est pas propre aux manifestations de Hong Kong. Que ce soit en Géorgie, en Ukraine, en Egypte ou à Hong Kong « vous pouvez regarder ces mouvements, et voir l’ensemble des règles », a remarqué le Serbe Serdja Popovic. Celui qui fut l’un des leaders des manifestations qui aboutit au renversement de Slobodan Milosevic participait en tant que formateur au forum. Ce Forum, soutenu par le ministère norvégien des Affaires Etrangères, Amnesty internationale ou encore « The Institute for Global Leadership », ressemble fort à un repère de services secrets…