Sous la dénomination « avortement » après la naissance, de nombreux mouvements pro choice ou partisans du Planning familial en viennent à préconiser le droit à l’infanticide, et rencontrent un écho de plus favorable chez les lycéens et étudiants US.
Les défenseurs de l’avortement aiment décrire les pro-vie comme des extrémistes acharnés à détruire les droits de la Femme, mais parmi les activistes pro-avortements, certains ont des idées vraiment extrêmes et même horrifiantes.
Certains voudraient par exemple que l’avortement soit légal si les parents conçoivent une fille alors qu’ils voulaient un garçon, prétextant qu’aucun d’entre eux ne devrait être forcé d’avoir un enfant dont il ne veut pas. Mais la défense de l’avortement sélectif à partir du sexe de l’enfant n’est malheureusement pas le pire : certains défendent même le droit de tuer un enfant après sa naissance, et parmi eux, des étudiants US et lycéens de plus en plus nombreux.
L’infanticide préconisé par de nombreux étudiants US
Une étudiante écrivait récemment que des pro-vies venant de groupes tels que Créés égaux ou les Survivants de l’Holocauste de l’avortement avaient affirmé lors d’entretiens qu’ils rencontraient souvent des étudiants soutenant « l’avortement » après la naissance – c’est à dire, en français, l’infanticide au gré des parents. Certains allant même jusqu’à accepter « l’avortement » jusqu’à 4 ou 5 ans, affirmant que les enfants n’étaient à cet âge pas encore « conscients d’eux-mêmes ». C’est ce que raconte en effet Mark Harrington, directeur du groupe « Créés égaux » : Nous rencontrons des personnes qui pensent qu’il est moralement acceptable de tuer des bébés après leur naissance dans presque chaque campus que nous visitons. Même si ce point de vue est encore trouvé choquant par la plupart des gens, il devient de plus en plus répandu ».
« C’est tout le problème de la dévaluation de la vie humaine à tous les niveaux – cela amène naturellement à inclure d’autres groupes d’êtres humaines, dans ce cas, les êtres humains nés comme les être-humains à naître » commente-t-il avant de raconter une rencontre terrifiante : « J’ai parlé avec un jeune homme à l’Université du Minnesota qui ne voyait aucun problème à tuer des enfants de moins de 5 ans, puisqu’il ne les considérait pas comme des personnes à cet âge-là ».
La justification théorique de « l’avortement après la naissance »
Dans l’Ohio, une responsable du Planning familial ayant justifié « l’avortement » après la naissance, de nombreux étudiants n’y ont rien vu de choquant.
Elle avait déclaré : « Pour l’avortement post-naissance, je suppose que les collègues penseraient que la partie « post-naissance » n’a aucun rapport, mais comme nous croyons fermement à l’avortement sur demande, sans apologie, il est clair et simple que nous devrions nous fier à la morale des femmes et ne pas projeter notre opinion vers ce qui ne lui appartient pas »…
En fait, ce n’est que la conséquence (ultime ?) du processus de falsification des mots qui a renommé avortement en interruption de grossesse (comme si une grossesse pouvait reprendre), et maintenant infanticide en avortement (comme si l’on pouvait avorter un être déjà sorti du ventre de sa mère). Derrière cette falsification gît une falsification philosophique qui permet de justifier l’infanticide, et qui était déjà à l’œuvre pour promouvoir l’avortement. Si en effet il est licite « d’interrompre » une grossesse, c’est que l’embryon « n’est pas encore une personne » : on étend simplement la période pendant laquelle un être humain « n’est pas encore une personne », et l’on peut le tuer tranquillement jusqu’à ses cinq ans. Mais pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi fixer ainsi arbitrairement la limite à cinq ans ? En bonne logique (de cette logique infernale), toute homme dont on décrète qu’il « n’est pas une personne » peut être éliminé sans problème moral.