Depuis 20 ans, la ville de Seaside, dans l’Oregon, accueille chaque année la Conférence de l’Oregon sur la sexualité adolescente, partiellement financée par les impôts du contribuable et présentée à des adolescents parfois âgés de 11 ans.
 

L’Oregon théâtre d’une conférence bien innocente

 
Officiellement, cette rencontre encourage le « sexe sécurisé » et veut lutter contre la grossesse chez les adolescents, mais les parents qui signent une décharge pour que leurs enfants s’y rendent ignorent sans doute que l’événement est tout sauf sain.
 
Parce que concrètement, les intervenants y donnent des instructions concernant entre autres la pornographie sur internet, les stripteases, les douches prises à plusieurs, le sexe par message, les jeux de rôles sexuels et les relations sexuelles annales.
 
Une enquête menée par le site d’informations américain Koin 6 révèle en effet qu’une partie du matériel utilisé lors de cet événement vient d’un site internet pornographique, VirtualFem, qui se vante lui-même de permettre d’avoir accès à « une petite amie virtuelle, du sexe virtuel et un jeu de striptease virtuel ».
 

Sexualité adolescente ou incitation à la débauche ?

 
L’enquête révèle également que des brochures distribuées listent d’autres activités intimes que les adolescents peuvent faire sans aller jusqu’au bout : « s’épiler entre eux, échanger leurs sous-vêtements, acheter un bas de pyjama extra-large pour dormir ensemble, lap dance et striptease… »
 
Un autre atelier propose d’apprendre comment donner du plaisir sexuel à quelqu’un par internet…
 
Sans doute à cause de cette enquête et des protestations qui ont suivi, la conférence était cette année totalement fermée au public et les salles étaient protégées par d’épais rideaux noirs…
 
Les questions posées aux organisateurs, notamment quant au danger avéré des messages sexuels envoyés par les adolescents (et surtout adolescentes) sont restées sans réponse.
 
C’est une forme d’aveu. Et pourtant cette année encore, un district scolaire de l’Oregon, poursuivi en justice par les parents de quatre jeunes filles qui ont été abusées par d’autres étudiants via des messages sexuels, a envoyé un car rempli d’étudiants à la conférence…
 
Partout le même constat : la prudence des parents est donc plus que nécessaire.