Dans un de ses multiples rapports, l’ONU prévenait récemment que « plus de 9 milliards de personnes devront être nourries d’ici à 2030 », sans compter « les milliards d’animaux élevés », et s’inquiétait à cause des ressources de la planète « déjà limitées ». Personne ne s’est inquiété de savoir si les ressources risquent vraiment de manquer, et tous ont écouté attentivement les conseils de l’ONU qui préconisait alors l’« entomophagie », à savoir la consommation d’insectes. Et l’on nous annonce le développement prochain d’un tofu « écoresponsable » enrichi aux vers de farine pour faire diminuer la consommation de viande.
 

 

Du faux tofu à base de protéines de vers de farine, très bon pour l’environnement !

 
Ces derniers ont pour l’ONU toutes les qualités possibles : ils sont « nutritifs avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux », mais ils ont également « un faible impact sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie ». En plus, précise l’ONU, « ils peuvent être consommés entiers ou réduits en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments ».
 
Une équipe de jeunes chercheurs Américains s’est donc jetée sur la dernière recommandation de l’ONU pour créer le C-fu, un nouvel aliment ultra-protéiné qui ressemble à du tofu, mais fabriqué à partir de vers de farine.
 
Un des élèves explique la trouvaille : « C’est une matière première qui peut être à la base d’une nouvelle gamme d’aliments à base d’insectes. C’est comparable au fromage frais ou au tofu, qui peuvent être modifiés ou retraités en des centaines, voire des milliers d’aliments différents. »
 
Comble du génie, le coût de fabrication en matière première (eau et terre) est bien inférieur à celui de la viande, et les émissions de gaz à effet de serre sont « considérablement moindres ».
 

 

Beyoncé rejoint des grandes icônes parties au secours de la planète

 
Mais il s’agit d’une nourriture de laboratoire : concrètement, les protéines de l’insecte sont isolées puis restructurées dans des « blocs qui ressemblent à du tofu » expliquent le étudiants.
 
La guerre de l’Homme contre la viande, grand sujet « écolo » est décidemment bien lancée, et les stars n’en finissent pas de montrer la voie de la nouvelle « sagesse ». Après Gwyneth Paltrow, Blake Lively ou encore Jessica Alba, c’est au tour de Beyoncé de se lancer, publiquement, dans un régime « vegan », soit 22 jours de quinoa et de chou-fleur, sans gluten, sans soja, sans OGM, et sans protéine animale.
 
Quel bonheur pour la planète, surtout quand on sait que les plats sont livrés tous les jours (!) et qu’ils se réchauffent… au micro-ondes (!!!).
 
Devrons-nous prochainement nous jeter d’un pont pour nous sentir mieux et sauver la planète ?