La propagande médiatico-politique allemande sur la « crise des migrants » est à bout de souffle et le rêve d’un monde sans frontières commence à se confronter sérieusement à la réalité un peu partout en Europe. Angela Merkel, naguère particulièrement populaire dans son propre pays, perd des points : son traitement de la crise migratoire a eu raison de sa popularité jusque dans son propre camp. 10.000 clandestins entrent dans le pays chaque jour, les violences se multiplient, les forces de l’ordre s’avouent dépassées et les mouvements anti-immigration attirent toujours plus de monde. Certains observateurs annoncent déjà la fin de l’ère Merkel, tandis que cette dernière revient – trop tard – sur ses grandes décisions pleines de bon sentiment. Si l’Autriche envisage d’installer une clôture le long de ses frontières, l’Allemagne en est aujourd’hui à vouloir expulser les clandestins. Le consensus politique sur la crise migratoire explose.
Le ministre allemand de l’Intérieur espère que le nombre d’expulsions de clandestins va augmenter
Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière vient d’annoncer que l’Allemagne va renvoyer des dizaines de milliers de clandestins vers les Balkans dont ils arrivent. La réalité est devenue impossible à gérer : des mesures s’imposent pour ne pas précipiter le pays dans le chaos le plus total. « J’espère que dans les prochaines semaines, le nombre de rapatriements, de retours volontaires et d’expulsions augmentera significativement », a déclaré le ministre allemand, en parfaite contradiction avec la politique menée et fièrement annoncée quelques jours plus tôt. Il a par ailleurs annoncé le maintien des contrôles aux frontières jusqu’au 13 novembre, en attendant une probable prolongation de trois mois de la mesure.
En Allemagne, 81 % des clandestins n’ont aucune qualification… Une catastrophe économique
Il faut dire que la réalité de l’immigration est nettement différente de la propagande médiatique : alors que les journalistes vantaient l’arrivée de personnes qualifiées et capables de participer activement au rayonnement économique de l’Allemagne, les chiffres confidentiels de l’Agence fédérale pour l’emploi montrent le contraire : 81 % des clandestins qui arrivent aujourd’hui en Allemagne n’ont pas la moindre qualification. Une catastrophe économique en puissance puisque pour cette seule année, il devrait y avoir 400.000 personnes de plus à vivre uniquement des aides de l’Etat dans le pays.
Autre chiffre inquiétant pour les Allemands de plus en plus nombreux à s’inquiéter de la disparition de leur identité : les 15 – 35 ans représentent 32 % de la population allemande et… 73 % de la population clandestine !
La gestion de la crise migratoire radicalement révisée en Autriche : une clôture envisagée
Même chose en Autriche : le ministre de l’Intérieur Johanna Mikl-Leitner a annoncé que le pays pensait à construire une clôture le long de sa frontière avec la Slovénie, par laquelle passent un très grand nombre de clandestins. Il est difficile pour le chancelier autrichien d’assumer le mot « clôture » alors qu’il fustigeait la Hongrie quelques semaines plus tôt pour en avoir érigé une. Le voilà contraint par la réalité à affirmer qu’il faut prendre des mesures de sécurité le plus rapidement possible, pour préserver « l’ordre public ».
La Slovénie voisine a annoncé qu’elle est prête à prendre la même décision si l’Union européenne ne prend pas rapidement des mesures sérieuses pour enrayer la crise migratoire.
Quelques jours plus tôt, 11 pays européens des Balkans s’étaient réunis pour discuter de la crise migratoire. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban – qui refuse depuis le premier jour l’arrivée de clandestins dans son pays – a affirmé qu’il était là en observateur et que sa politique resterait la même. Il a par ailleurs proposé de donner des conseils aux pays qui souhaitaient eux aussi dresser une clôture à leur frontière.
Il est de plus en plus écouté.