Plus fort que l’UE : les Nations unies veulent gérer les 20 millions de réfugiés dans le monde et les 40 millions de personnes déplacées au sein de leur propre pays. S’y ajoute quelque 244 millions de migrants qui vivent et travaillent dans des pays dont ils ne sont pas originaires. Cet accord mondial s’accompagnerait d’une campagne de l’ONU pour combattre la xénophobie et le racisme, ont déclaré des responsables lors d’un briefing sur la migration dans le monde. « Je suis inquiet de voir la tendance croissante parmi les pays membres à ériger des barrières et des murs », précise la secrétaire générale de l’ONU Ban Ki-moon dans le rapport.
L’accord global appellerait les nations à mettre en place des mesures pour l’inclusion des réfugiés et des migrants au sein de leurs systèmes éducatifs et pour la fournir une formation linguistique et professionnelle ainsi qu’une aide à l’emploi. Les pays d’accueil pourraient recevoir un soutien financier — financé par qui ?
Karen AbuZayd, conseiller spécial de l’ONU pour le sommet sur la migration prévu en septembre, a indiqué que tout cela permettrait de « mieux gouverner la migration internationale ».
Amnesty International a déjà fait part de sa satisfaction.