Elle adoptera cet avis d’ici au 23 mai si le gouvernement de Varsovie n’a pas levé ses inquiétudes sur la situation de « l’état de droit » dans le pays. La Pologne pourrait alors, en dernière extrémité, voir ses droits de vote suspendu au sein de la Commission.
La Commission de Bruxelles a indiqué vouloir agir si le tribunal constitutionnel polonais se voit empêché de procéder à un véritable « contrôle » constitutionnel.
Bruxelles tente ainsi d’intervenir pour faire droit aux demandes des partis d’opposition, balayés par les élections législatives polonaises, de voir le gouvernement de droite catholique publier une décision du tribunal portant sur la loi modifiant son fonctionnement.