C’est la décision controversée que s’apprête à prendre le président turc Erdogan selon le journal allemand Tagesspiegel. L’afflux de réfugiés depuis la Syrie voisine a conduit les autorités turques a considérer que nombre d’entre eux retourneront jamais dans leur pays : d’où ce plan de naturaliser plus de 300.000 personnes qui par le fait même pourraient disposer bientôt d’un passeport leur permettant d’entrer dans l’Union européenne sans visa.
Le Premier ministre Binali Yıldırım a annoncé qu’il s’agirait d’un tournant dans la politique turque, depuis que la Turquie a cessé d’exiger que Bachar el-Assad démissionne de la présidence pour entrer en négociation.
En Turquie, la population est en général opposée à cet afflux massif de nouveaux Turcs, présentés comme un vivier électoral pour Erdogan et représentant une menace en tant que population allogène.
On a déjà entendu cela quelque part.