Spécialiste du racisme, Ann Heberlein enseigne l’éthique à l’université de Lund en Suède : elle dénonce celui des migrants contre les blondes et les Suédoises de souche. Sa dénonciation a provoqué un tollé sur internet de la part de ses amis anti-racistes qui refusent de voir la réalité.
Ann Heberlein participe souvent à deux grandes émissions de radio suédoises, Les pensées du jour et la réunion philosophique en tant que spécialiste de l’éthique. Elle vient de briser un double tabou en affirmant que les blondes et les Suédoises de souche sont victimes du racisme de la part de migrants et qu’elles choisissent ordinairement de se taire parce que la gauche « anti-raciste » leur fait honte d’appartenir au groupe « privilégié » des Suédoises de souche (« ethnic Swedes », dont la traduction littérale pourrait tomber en France sous le coup de la loi) qui n’a pas le droit de se plaindre.
Le racisme anti-blondes des migrants peut mener au meurtre
Notre universitaire enseignant l’éthique connaissait depuis longtemps le phénomène. Les témoignages, circonstanciés, sûrs, corroborés, abondent. Souvent, les migrants s’en tiennent au violences verbales, du type « Putain Svenne ( Svenne, c’est le nom qu’ils donnent aux Suédoises de souche, équivalent à Gauloises), ou « sales putes racistes ». Mais si les malheureuses ont la mauvaises idée de répondre, elles s’exposent à des « épithètes violentes et parfois à des violences physiques ». Parmi lesquelles hélas des cas de viols, dont le mobile n’est pas seulement l’attaque sexuelle mais l’attaque raciste.
Ce fut le cas notamment du viol en réunion commis à Strängnäs, où les agresseurs se jetèrent sur la victime, blonde parmi les blondes, au cri de « On va te b…, petite fille suédoise ». Et le racisme des migrants peut les pousser au meurtre. Comme, par exemple, cet Érythréen qui décapita une mère et tua juste son fils dans un magasin Ikéa : interrogé sur son mobile, il reconnut les avoir choisis parce qu’ils « avaient l’air suédois ».
Pourquoi cette universitaire dénonce enfin le racisme des migrants
Ce qui, du point de vue de l’éthique, choque particulièrement notre spécialiste universitaire, c’est que ces crimes, que le racisme inspire clairement, de l’aveu même de ceux qui les ont commis, n’ont pas été poursuivis pour ce chef d’accusation par la justice. Ann Heberlein dénonce une cécité plus ou moins volontaire des élites suédoises à cet égard, et c’est ce qui l’a poussée à sortir de son silence.
Jusqu’à présent elle n’avait jamais osé parler du racisme anti-blondes et anti-suédoises de souche des migrants, elle s’était tue, comme toutes les autres Suédoises qui en sont victimes. Mais une expérience personnelle l’a poussée à sortir de son silence. Elle se trouvait au pied d’un feu rouge avec sa fille adolescente, en train d’attendre pour traverser la rue, quand, d’une voiture qui passait, un homme se dressa à travers le toit ouvrant pour leur crier « Putains de blondes ! (fucking blondes) ».
Les Suédoises de souche ont peur de parler
Sans doute cette agression n’avait-elle rien de commun avec une attaque physique, mais elle lui sembla suffisamment significative, représentative d’un racisme anti blondes (et par là Suédoises de souche) pour en faire part à ses relations sur Facebook, parmi lesquels bien sûrs ses collègues de l’université de Lund et ses amis journalistes.
Beaucoup étant féministes, tous attachés à l’égalité des droits et au respect des citoyens, elle attendait qu’ils l’approuvent et condamnent ce manquement à l’éthique citoyenne. Ouiche ! Quelle erreur ! C’était mal connaître l’état des mentalités et la vraie nature de l’anti-racisme. Elle fut accablée, de la part même de vrais amis, au mieux d’incompréhension, au pire de lazzis qui laissaient apparaître, à travers la dérision, une condamnation de sa position. C’était tout juste si on ne l’accusait pas de racisme anti-migrants pour avoir rapporté l’anecdote.
Le déni des professionnels de l’anti-racisme écœure cette spécialiste de l’éthique
Un de ses amis, poète connu en Suède, militant antiraciste, ayant partagé son anecdote, il s’ouvrit sur son mur une discussion où elle fut littéralement tournée en dérision : « Elle existe vraiment ? Elle parle sérieusement ? (.. .) On est fatigué de ses trucs (…) C’est une raciste. » Même les moins virulents ne pensaient qu’à minorer les faits ou à mettre en doute la relation qu’Ann Heberlein en avait fait. Celle-ci comprit mieux pourquoi les femmes suédoises se taisent, et qu’elle devait elle aussi « se tenir tranquille et cesser de pleurer ».
Cette universitaire qui enseigne l’éthique demeure très comme il faut, elle estime que les migrants sont « probablement » plus soumis au racisme que les blondes et les Suédoises de souche, mais le déni de ses amis de l’élite intellectuelle lui semble « déraisonnable » et l’a durablement marquée. « L’incident au feu rouge, je l’ai oublié depuis longtemps, mais la discussion macabre de mes amis antiracistes de Facebook concluant qu’il était impossible pour une femme blanche de subir le racisme, je ne l’oublierai pas. » Elle rappelle tellement le discours des machos de l’ancien temps, qui assuraient qu’au fond une femme n’est jamais violée.