Au sommaire :

• Sous continent indien : la révolution informatique
• Le Dalaï Lama prône la convergence des religions
• Les religieuses de Maaloula libérées
• Construction d’un camp écologique à Lyon

Sous continent indien : la révolution informatique

Au Pendjab le Pakistan lance une Silicone Valley propre à surclasser l’Inde son grand voisin. Une révolution informatique est en marche dans le sous-continent indien qui utilise les ressources intellectuelles locales pour rattraper l’Occident et changer complètement la façon de voir la réalité.

Le Japon sidéra l’Occident après la seconde guerre mondiale en se montrant capable d’imiter ses techniques et de se hisser au niveau des plus évolués. Aujourd’hui, c’est le monde entier qui est en passe de l’imiter. L’Inde et le Pakistan, qui ont depuis toujours de brillants mathématiciens, se lancent à la pointe des hautes technologies. L’idée a été longtemps répandue que les pays sous-développés ou émergents se limiteraient à la production de produits simples, mais le transfert de technologies touche maintenant les domaines les plus sensibles.

Transfert de technologie, richesse et puissance

Ce qui signifiera à plus ou moins long terme non seulement un lissage des richesses entre le Nord et le Sud, mais aussi une égalisation des puissances. On notera que, contrairement aux start up françaises qui émigrent en Amérique à cause du fisc et de la paperasse sous les applaudissements d’un président dangereux, les entrepreneurs du sous-continent indien restent chez eux parce que les coûts y sont moindres et qu’ils aiment leurs pays. Le développement du virtuel est désormais une réalité mondiale : c’est la planète entière qui fait sa révolution informatique et mentale. Un récent reportage tourné dans une école élémentaire de la banlieue de Washington montre comment un jeu vidéo sans manette sert dans la thérapie de l’autisme. Le mélange réel virtuel amène des améliorations notables : ainsi le progrès, médical ou économique, et la corde sentimentale sont utilisés pour rendre la révolution informatique et le développement du virtuel moralement désirable.
 
 

Le Dalaï Lama prône la convergence des religions

Invité par l’Eglise épiscopale nationale américaine à la cathédrale épiscopale de Washington, le Dalaï Lama a préconisé la diversité des voies pour parvenir à l’amour dans l’humanité, c’est à dire, en bon français, la libre concurrence et la convergence des religions dans un même élan humaniste.

Pour faire plus couleur locale au côté de l’évêque épiscopalien, le chef spirituel du bouddhisme lamaïque avait arboré une superbe casquette bleue. Ce personnage, qui est depuis des décennies le chouchou des médias occidentaux, est politiquement ambigu, puisqu’il a des accointances marquées avec les Américains depuis 1958, mais que ses consignes de non-résistance ont permis aux Chinois de siniser sans trop de mal le Tibet.

Qu’est-ce que la vérité ?

Sur le plan spirituel en revanche sa position est claire : il y a pour sept milliards d’hommes des voies diverses pour arriver à « l’amour », c’est-à-dire qu’il n’y a bien sûr nulle vérité révélée, et que toutes les voies philosophiques et religieuses se valent, pourvu qu’elles se tolèrent et qu’elles concourent au même humanisme. Il était à Assise, il est à Washington, il a été reçu à Rome en audience par le pape : la question est de savoir quand il sera invité à Saint Pierre à prôner comme ici la convergence des religions.