Les discussions entre l’Allemagne, la France et l’Italie submergée ne doivent pas faire illusion. Pendant que l’on (re)parle du rôle des ONG dans l’immigration-invasion et de la manière dont il faudrait aider la Libye à freiner les départs, les grands de ce monde poursuivent leur programme de destruction des nations par l’immigration de masse. Préparons-nous donc au tsunami migratoire 3.0 après les versions 1.0 de 2015 et 2.0 de 2016. La vague qui enfle au large de la Libye n’est qu’un début selon l’ONU. Pour gérer ce nouveau tsunami, le Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD, ou GFMD selon le sigle anglais) a tenu son 10e sommet du 28 au 30 juin à Berlin pour parler du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (« Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration »).
Ce qu’est le Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD, ou GFMD en anglais)
Le FMMD est un cadre de coopération des Etats membres de l’ONU présidé pour la période 2017-2018 par l’Allemagne et le Maroc (deux pays favorables aux migrations). L’objectif du sommet de Berlin, selon ce que rapporte le journal The New American, était de consolider le soutien en faveur de la Déclaration de New-York pour les réfugiés et les migrants, avec pour but ultime d’établir un « droit » international à la migration plutôt qu’un droit à l’immigration qui relève toujours de la souveraineté du pays d’accueil.
Comment les tenants de la mondialisation préparent l’Europe au prochain tsunami migratoire
Cette déclaration de New York avait vu le jour lors du sommet onusien du 19 septembre 2016 sur les réfugiés et les migrants et du sommet international du 20 septembre 2016 sur la crise mondiale des réfugiés sous l’égide du président Barack Obama. Pour préparer le terrain avant ces sommets, les différents groupes financés par les fondations Soros, Ford, Rockefeller et consorts avaient organisé des manifestations « populaires » en faveur de l’accueil massif de réfugiés et d’immigrants. La déclaration de New York adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies appelle à lutter contre toutes les formes de xénophobie et d’intolérance contre les réfugiés et les migrants, ce qui dans la pratique revient malheureusement bien souvent à exercer des répressions contre tous ceux qui osent critiquer la politique d’immigration massive. D’autant plus qu’il est question de coopérer aux fins de cette lutte avec « toutes les parties prenantes appropriées ». Aux Etats-Unis, ces parties prenantes sont notamment les associations violentes de l’extrême gauche « antifa ». En France, ce sont les mêmes, et aussi toutes les associations habilitées à poursuivre devant les tribunaux toute personne tenant des propos politiquement incorrects.
L’immigration perçue par les élites comme un moyen de créer des sociétés multiculturelles sans homogénéité et sans particularismes nationaux
Ainsi que l’indique l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur son site, la personne chargée de faire la liaison entre l’ONU et le FMMD n’est autre que Peter Sutherland, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les migrations internationales, ancien directeur de l’OMC et ancien commissaire européen, ancien président de la banque Goldman Sachs, ancien président de la section européenne de la Trilatérale et ancien membre du comité directeur du groupe Bildeberg.
Sutherland, lors d’une audition devant la Chambre des Lords à Londres en 2012, expliquait sa vision de la gestion des phénomènes migratoires en affirmant que l’immigration est un facteur essentiel de la croissance économique, même si c’est difficile à expliquer aux citoyens, et que l’Union européenne devrait tout faire pour saper l’homogénéité de ses États membres et les particularismes nationaux en créant, par l’immigration de masse, des sociétés multiculturelles. Ce n’est pas le commissaire européen chargé de l’immigration, le Grec Dimitris Avramopoulos, qui va le contredire, lui qui prétendait à Genève le 6 mars dernier que « les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de 6 millions d’immigrés ».
Après l’affront du Brexit, « il est temps pour les élites de se soulever contre les masses ignorantes », écrivait il y a un an un membre du très mondialiste Council on Foreign Relations (CFR). Et c’est justement ce que les prétendues « élites » sont en train de faire.