Le président turc Recep Tayyip Erdogan a recommandé samedi au ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel de respecter ses limites, après que ce dernier a dénoncé une ingérence du président turc dans les élections allemandes.
Cette passe d’armes entre Ankara et Berlin n’est pas une première. Mais, au-delà de l’ingérence effective du président Erdogan dans les élections allemandes, elle souligne la faiblesse européenne face à la Turquie, le président turc n’ayant pas craint d’affirmer : « Peu importe que l’Allemagne nous ouvre ou non ses portes. Nous avons assez de portes. »
A bon entendeur, salut !