C’est ce qu’annoncent des chercheurs italiens de l’université de Bari qui ont fait évaluer par un algorithme d’AI les IRM de 67 personnes – 38 souffrant d’Alzheimer et 29 en bonne santé – à titre d’entraînement.
 
Puis 148 IRM ont été soumis au logiciel sans indication particulière : 52 venaient de personnes en bonne santé, 48 de personnes malades d’Alzheimer et 48 de personnes souffrant de déficience cognitive légère dont on sait qu’ils ont développé un Alzheimer entre deux an et demi à neuf ans après le scan. L’intelligence artificielle a su diagnostiquer la maladie d’Alzheimer dans 86 % des cas.
 
Elle a également su faire la différence entre les cerveaux en pleine santé et ceux de personnes souffrant d’une déficience cognitive légère dans 84 % des cas.
 
Le diagnostic très précoce d’Alzheimer ne permet pas la guérison de cette maladie mais peut permettre de ralentir sa progression grâce à une certaine hygiène de vie.