Ou l’art de se faire désirer… Recep Tayyip Erdogan, généreux, a déclaré que ce ne serait pas la Turquie qui abandonnerait les négociations en cours, mais qu’en réalité c’est l’Union européenne qui a besoin de la Turquie.
« Si l’UE doit faire un bond en avant, il n’y a qu’une manière de le faire, c’est d’accorder le statut de membre à la Turquie et d’entamer une action de croissance culturelle et économique » a déclaré le président islamique.
C’est la réponse du berger à la bergère – Merkel – puisque début septembre, le chancelier allemand avait affirmé comme s’il s’agissait d’une évidence qu’il était « clair que la Turquie ne doit pas devenir membre de l’Union européenne », notamment à la suite de la répression des auteurs du coup d’Etat raté de 2016.
Dans le même temps, le président turc a dénoncé le refus des pays de l’UE d’extrader des personnes recherchées dans le cadre de cette répression : « L’UE nous a fait défaut dans cette lutte contre le terrorisme. »
Le psychodrame continue…