Une colonne de migrants salvadoriens converge avec les Honduriens contre les Etats-Unis, le tout financé par le fascisme mondialiste. Trump mobilise l’armée américaine et n’exclut pas qu’elle tire : ils ne passeront pas, No pasarán ! Couvert d’injures et de sarcasmes, Trump défend la civilisation.
L’actualité commande de revenir sur une question dont j’ai défini les termes voilà dix jours et qu’Olivier Bault a nourrie avant-hier d’informations passionnantes. Une nouvelle colonne de migrants, cette fois partis du Salvador, vise la frontière sud des Etats-Unis. On savait que des réseaux sociaux, des parlementaires de gauche, participaient à la formation de ces colonnes, on sait maintenant par qui l’association Peuple sans frontières (Pueblo sin fronteras) est financée : l’Open Society Fondation, du milliardaire mondialiste George Soros, et d’autres fondations qui soutiennent la gauche radicale anglo-saxonne, Ford, MacArthur, Carnegie.
Synarchie mondialiste ou fascisme mondialiste ?
Le processus mondialiste est passionnant par les méthodes qu’il met en œuvre. L’une d’elle, la plus caractéristique, est la convergence des moyens humains. Associations, fondations, banques, collaborent avec les hommes politiques que les lobbies travaillent, avec les médias, et tous les leaders d’influence, des hommes de théâtre aux sportifs en passant par les syndicats. Tout secteur de la société civile et politique est touché, et la résonance de ces voix, la réunion de ces forces, donnent au mondialisme une puissance immense, de même que l’association des baguettes dans le faisceau du licteur rend celui-ci infrangible – ce qui a donné à Mussolini l’idée du fascisme. On peut donc par extension parler de fascisme mondialiste, quoique l’intention du fascisme ait été de lier ensemble les individus et les corps qui composent un peuple, alors que le mondialisme a pour propos de désintégrer tous les peuples pour en faire une seule masse humaine : on parlerait donc plus proprement de synarchie mondialiste destructrice, ou plus exactement de synanarchie, mais faisons simple, le mot fascisme est compris du grand public, va pour fascisme mondialiste.
Trump crie « No pasarán » à la barbarie
Trump, de la Cour suprême américaine à la suppression du droit du sol, a décidé de s’opposer résolument à ce fascisme mondialiste, ce qui lui vaut d’être diffamé en permanence par les mille tam-tams dudit fascisme et par ses innombrables chemises noires, féministes, antiracistes, socialistes, etc. En particulier, il s’oppose à l’invasion du Nord, que le fascisme mondialiste organise depuis trente ans en Europe, avec le surcroit de spectacle que donne depuis trois ans la crise des migrants, et qu’il étend aujourd’hui aux Etats-Unis avec la mise en scène relativement nouvelle des colonnes de migrants. A ce fascisme venu aujourd’hui d’Amérique hispanophone, Trump oppose un vieux slogan démocratique : No pasarán. Et il mobilise l’armée pour barrer la route à l’envahisseur. Cela ne manque ni d’à-propos ni de sel. Au fascisme mondialiste qui entend imposer la loi du peuple sans frontière, prétendument supérieure aux lois des peuples des manants avec frontières, Trump oppose le vieux droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le droit des nations garanti par les traités internationaux.
Face aux ravages des migrants, Trump craint la francisation des USA
C’est pour lui une décision de bon sens et pour les Etats-Unis une nécessité vitale. On déplore souvent, de ce côté de l’Atlantique, ce que nous nommons l’américanisation de l’Europe ou de la France, de leurs mœurs, de leur culture. Elle est sensible dans les récentes émeutes de banlieues. Jusqu’à présent, l’on brûlait les voitures pour la Saint Sylvestre : aujourd’hui, on appelle à la purge et l’on caillasse la police pour Halloween.
Trump, lui, observe l’Europe et craint une européanisation de la société américaine. Il voit l’islam déborder chez nous, s’installer, remodeler nos pays. Il entend Gérard Collomb constater que les communautés qu’on a laissé s’installer ne veulent pas vivre ensemble, que tout peut exploser d’un moment à l’autre, que la situation sera « irréversible dans cinq ans », si elle ne l’est déjà. Et c’est pour éviter la « francisation » de l’Amérique que Trump mobilise l’armée américaine.
Le fascisme de l’invasion des migrants justifie l’érection du mur de Trump
La stratégie d’invasion sans complexe mise en œuvre par le fascisme mondialiste justifie rétrospectivement l’érection du mur de Trump. Un mur infranchissable est la dissuasion la moins cruelle, le message le plus net et le plus propre qu’on puisse envoyer aux migrants en mal d’invasion.
Tout homme pour qui le droit des nations et l’histoire de l’Europe signifie quelque chose se trouve forcé, intellectuellement, de condamner le fascisme mondialiste et la violence de ses colonnes d’invasion, et de considérer Donald Trump en l’espèce, quelles que soient les réserves ou les critiques qu’il peut inspirer par ailleurs, comme le défenseur de la civilisation européenne. Aujourd’hui, sur le Rio Grande, c’est Horatius Cocles, c’est Miltiade, c’est Jeanne Hachette, c’est Jean Sobieski. C’est la civilisation qui dit No pasarán à la barbarie.
La grosse blague des migrants climatiques laisse Trump froid
Le fascisme mondialiste l’a fort bien compris, qui concentre contre lui tous ses feux. Un article très intéressant vient de paraître dans le Guardian. Les stratèges de l’invasion s’avisent que le prétendu droit d’asile a été un peu surexploités, que les faces hilares, l’éclatante santé et la majorité masculine des « migrants » n’incitent pas à les croire « réfugiés », d’autant qu’ils ne viennent le plus souvent pas de pays en guerre. Dans le cas d’espèce des colonnes de migrants organisées en Amérique centrale, on a prétexté « la violence et le misère », mais c’est quelque chose de difficile à prouver, et la traversée du Mexique soumet les colonnes à une violence potentielle plus forte. La propagande ne tenant pas debout, le Guardian, l’organe officiel de la gauche bien-pensante britannique, a tricoté en vitesse une chronique sur le thème : c’est le climat qui pousse les migrants à migrer, et il faut vous y habituer, car ça va s’accentuer.
Le fascisme mondialiste ne comprend que : No pasarán !
Le thème n’est pas neuf. Dès novembre 2016, l’ONU estimait à 250 millions le nombre d’individus qui seraient, d’ici 2050, forcées de s’exiler à cause des bouleversements du climat. Et, le 19 mars 2018, la banque mondiale publiait sa propre estimation : d’ici 2050, c’est 143 millions que seront les migrants climatiques, ceux qu’elle appelle, « les visages humains d’un dérèglement planétaire ».
La nouveauté est qu’au lieu de reprendre un rapport-marronnier, le journal de référence de la gauche anglaise a dépêché trois journalistes en Amérique. Avec mission de dire que « la violence masque le vrai problème », qui est que les migrants « n’ont rien à manger, ce qui est étroitement lié au climat ». Ils ont relevé « entre 150 et 300 millions » la fourchette des migrants climatiques et donné la parole à un migrant maya de Copan. Selon lui, il « n’a pas plu cette année, il n’a pas plu l’an dernier », le maïs et le café ne donnent rien. Et voilà le pourquoi du comment. Ouf, le fascisme mondialiste a trouvé une justification scientifique et morale à ses violences. Bien sûr, les données météo, facilement consultables, ne confirment pas les dires du « paysan » migrant interrogé. Mais quelle importance ? Pour le fascisme mondialiste, c’est la propagande qui compte, pas la vérité.