La Photo : New York dans la fumée des incendies : Alerte mondiale

New York fumée incendies
 

Les incendies gigantesques du Canada, que la presse européenne a longtemps traités par l’indifférence, font enfin la Une. Non pas parce qu’une surface végétale supérieure à deux fois la forêt des Landes est partie en fumée, mais parce que les vents ont porté vers New York une pollution si épaisse qu’elle rend la vue difficile à certains moment et l’air irrespirable. On tient enfin une image choc qui permet de dérouler un récit « vendeur ».

 

Une grande peur orange sur New York

Les feux, qui avaient commencé voilà des semaines dans l’Ouest du Canada se sont déplacés récemment au Québec, ce qui a poussé Emmanuel Macron à envoyer là-bas une centaine de pompiers. Mais la presse européenne est restée longtemps muette parce que les incendies n’entraient pas dans le récit réchauffiste classique : l’hiver a été très froid et humide dans le nord de l’Amérique du Nord. Aujourd’hui au contraire, les images de New York sous un voile orangé permet toutes les variations journalistiques propres à entretenir la peur.

 

New York dans un grand barbecue potentiellement mortel

Témoin ces témoignages recueillis avec complaisance par BFMTV. « La visibilité est très très compliquée et l’air est vraiment irrespirable », selon Estelle, touriste française, « on sent comme si on avait fait un grand barbecue ». Bruno Crestani, chef de service pneumologie à l’hôpital Bichat à Paris, commente : « C’est potentiellement dangereux si vous êtes asthmatique, si vous êtes malade des voies respiratoires, si vous êtes bronchopathe chronique, si vous êtes très âgé ou si vous au contraire vous êtes un jeune bébé, vous pouvez avoir des conséquences respiratoires. »

 

La fumée des incendies tue à distance

Les feux de forêt, selon lui, tuent à distance. Ils produisent « des particules fines et ultrafines qui peuvent voyager très loin et qui peuvent pénétrer dans le poumon et circuler dans le sang. (…) Cela peut donner des problèmes cardio-vasculaires. On a montré que dans les jours qui suivaient une exposition comme ça pendant quelques heures ou quelques jours il peut y avoir des accidents vasculaires et cérébraux, des infarctus du myocarde, des poussées d’insuffisance cardiaque… » Et comme Estelle affirme que « de plus en plus de personnes dans la rue ont des masques », le pneumologue juge la chose « pas du tout dérisoire », et recommande en plus de porter des lunettes « pour éviter les irritations de la conjonctive ».

 

La fumée des incendies met les populations sous tutelle

On voit par là que les incendies sont un objet très utile à la rhétorique mondialiste : ils touchent à la fois à l’environnement, au climat et à la santé, et contribuent ainsi à la mise sous tutelle des populations par des consignes recommandant par exemple le port du masque. Le président Biden ne s’y est pas trompé. Les fumées des incendies canadiens ont atteint Washington et le porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, tout en affirmant que Joe Biden se tient informé heure par heure de la progression des incendies a appelé les Américains à « prendre des précautions » contre la pollution de l’air.

 

Pauline Mille