Il y a un peu plus de vingt ans, Britney Spears était une oie pas très blanche et une superstar en ménage avec une autre rockstar, Justin Timberlake, et de leur concubinage fut conçu un enfant dont elle avorta, ce qu’elle regrette enfin, comme elle le raconte dans ses mémoires intitulés La femme en moi. « Je suis sûre que les gens vont me haïr pour ça, mais j’étais d’accord pour ne pas avoir le bébé. Je ne sais pas si c’était la bonne décision. Si elle m’était revenue à moi seule, je ne l’aurais jamais fait. Mais Justin était sûr de ne pas vouloir être père. » Aussi décidèrent-ils de faire cela à la maison, sans l’aide d’un médecin ni de la famille : « Il était important que personne ne soit au courant de l’avortement ni de ma grossesse, cela voulait dire de tout faire seuls à la maison. » Aujourd’hui elle se souvient d’elle-même allongée sur le sol de la salle de bain, pleurant des heures, pendant que Timberlake lui jouait de la guitare pour lui remonter le moral. Elle décrit ce souvenir comme « crucifiant » et interminable : « Je ne me rappelle pas comment cela finit, mais, vingt ans après, je me souviens de la douleur, et de la peur. » Quelques mois plus tard, les concubins se séparaient, puis elle eut deux enfants de son deuxième mari, Kevin Federline, avant d’être mise sous curatelle en 2008 après une grande dépression, et on lui plaça un stérilet. La curatelle dura treize ans, et, selon elle, la « dépouilla de sa féminité pour en faire une enfant ». En 2022, elle était à nouveau enceinte de son troisième mari, Sam Ashgary, mais annonça bientôt une fausse-couche. Depuis, les époux ont divorcé. Peut-être la rédaction de ses mémoires lui offrira-t-elle une occasion de réfléchir et, avec la grâce de Dieu, de se convertir.