Dette, chômage, pauvreté ? Des effets de la révolution arc-en-ciel !

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Premier temps, la Cour des comptes annonce que les déficits et la dette filent ; deuxième temps, l’INSEE confirme : respectivement 5,5 % et 110,6 % du PIB en 2023 ; troisième temps, un sondage demande aux Français quelles coupes ils accepteraient dans les dépenses publiques ; quatrième temps, le gouvernement annonce des réformes, dont celle de l’assurance chômage. Les syndicats protestent, une part croissante des Français vit sous le seuil de pauvreté. La controverse habituelle enfle. Comment en sortir ? Où faut-il prendre l’argent ? En supprimant certaines dépenses ? En augmentant les impôts « des riches » ? Débat parfois intéressant mais toujours secondaire. La dette, le chômage et la pauvreté ne sont pas affaire de gestion mais de politique. Pourquoi ne réduit-on jamais massivement la dépense publique ? Pourquoi depuis quarante ans gauche et droite ont-elles choisi l’endettement ? En reprenant certaines informations et analyses déjà diffusées, éparses, par reinformation.tv, rappelons ici que le processus n’est pas fortuit : il découle d’un changement voulu et organisé, la révolution arc-en-ciel.

 

Dette, chômage, pauvreté : solution impossible dans le cadre actuel

Le premier ministre Gabriel Attal se livrait hier à un exercice d’équilibriste. Dans la situation où se trouve la France, elle ne peut continuer comme ça et doit trouver de l’argent. Or, championne de la dépense publique (58,1 % du PIB), elle l’est aussi de la pression fiscale et des prélèvements obligatoires. Grever d’impôts les riches ou (et) les entreprises serait asphyxier l’économie, réduire le produit fiscal, augmenter en conséquence les déficits et la dette. Le gouvernement veut donc réduire les dépenses sociales, l’assurance chômage en premier. C’est la seule solution économique dans les conditions de l’épure. Mais est-ce une solution politique et morale tenable ? Si la classe moyenne commence à se trouver gênée, beaucoup de Français, eux, souffrent de pauvreté. Parfois gravement, durablement. Cette situation n’est pas seulement cruelle, elle est dangereuse. Elle peut provoquer des révoltes, et, même si on n’en arrive pas là, une démoralisation, un refus de participer, nocifs pour la productivité (déjà en berne par rapport au reste de l’Europe) et l’économie française (déjà fragile).

 

Une révolution dont nos dirigeants combattent les effets dont ils promeuvent les causes

Le drame (le vice) de Gabriel Attal et de tous nos dirigeants est de rester, alors qu’ils prétendent en combattre les effets, dans un système de causes qui produisent la pauvreté, la dette et le chômage. La plus évidente de ces causes est un libre-échange mis au service d’une révolution socialiste de l’économie mondiale. Le petit éleveur de Blondes d’Aquitaine ne peut entrer en concurrence avec le propriétaire brésilien de plusieurs milliers de têtes, le manufacturier français ne peut s’aligner sur le coût de travail des ouvriers vietnamiens. Ici, la rentabilité capitaliste est utilisée ouvertement comme outil d’un système mondial de répartition des activités et de redistribution des richesses. Il y a des moments où la chose devient socialement intenable, et le chef de l’Etat, qui officie en tant que préfet de la révolution mondiale, l’a si bien senti qu’il vient de juger l’accord entre le Mercosur (Amérique du Sud) et l’Union européenne « très mauvais », proposant au Brésil de « bâtir un nouvel accord ».

 

L’écologisme moteur de la révolution mondiale

Plus en profondeur, le principal moteur de cette révolution redistributive est la politique dite du climat. Deux de ses principaux promoteurs, de ces personnalités déterminantes non élues mais bien placées pour agir dans les grands appareils supranationaux l’ont clairement expliqué. Ottmar Edenhofer, ancien coprésident du GIEC, ponte de l’Institut Potsdam, annonçait dès 2010 : « Nous devons nous affranchir de l’illusion selon laquelle la politique internationale sur le climat est une politique environnementale. Cela n’a quasiment plus rien à voir avec une politique de l’environnement concernant des problèmes comme la déforestation ou le trou de la couche d’ozone. Nous redistribuons de facto la richesse mondiale par la politique climatique. » La peur que le ciel nous tombe sur la tête a été provoquée pour changer l’économie de la planète et planifier une révolution mondiale.

 

Redistribuer la richesse, c’est apporter au Nord dette, chômage et pauvreté

Précisant la chose, la diplomate costaricienne Christiana Figueres, patronne du PNUED, qui a préparé l’accord de Paris sur le climat, déclarait au sommet sur l’environnement à Doha en 2012 : « Il faut comprendre que ce qui se produit ici, non seulement à Doha mais dans le processus global du changement climatique, est une transformation complète de la structure économique mondiale. » Elle précisait : « Nous influençons les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour réaliser la plus grande transformation jamais entreprise. La Révolution industrielle transforma également le monde, mais elle n’était pas guidée selon une perspective centralisée. Il s’agit ici d’une transformation centralisée parce que les gouvernements ont décidé d’écouter la science. C’est donc une transformation très, très différente, qui va considérablement modifier la vie de chacun sur la planète. » Klaus Schwab et Charles d’Angleterre annoncèrent en mai 2020 lors d’une réunion virtuelle du forum économique mondial une Grande Réinitialisation, profitant du choc du Covid qui, tout comme le « Net Zéro » et la guerre, a détruit de la valeur : ils n’ont fait que saisir l’occasion de relancer un processus déjà ancien.

 

Une révolution sous les trois drapeaux de l’arc-en-ciel

L’appauvrissement du Nord, la France en particulier, est donc le fruit d’un processus organisé qui se sert aussi de la libre circulation des personnes, autrement dit de l’invasion migratoire, qui plombe nos comptes sociaux et affaiblit notre productivité – tout en « créolisant », selon l’euphémisme de JL Mélenchon, notre population. Notre économie et notre société sont victimes dans l’ensemble d’une révolution mondiale qu’on dira arc-en-ciel parce qu’elle vise à détruire toutes les frontières, de nation, de race, de genre, et même d’espèce (vegans) étant menée sous les trois drapeaux arc-en-ciel du Rainbow Warrior (environnement), de la nation arc-en-ciel lancée par Mandela, et de l’arc-en-ciel LGBT+. On ne doit donc pas s’étonner que le processus d’endettement fou lancé dès 1981 et maintenu par tous les gouvernements se trouve aujourd’hui seulement mis en lumière à grand tapage : cet artifice grossier est la signature d’une volonté délibérée qui plie le monde cyniquement.

 

Un destin de déclin imposé à la France par la Révolution

On a creusé la dette, comme on a détruit de la valeur, dans des proportions telles que cela devrait engendrer une situation intenable, un Krach général. Cela pour mettre toutes les nations en laisse, avec leur complicité, et créer une fragilité chaotique qui rende à terme la gouvernance mondiale nécessaire. La guerre en Ukraine contribue au scénario. La France a accepté ce destin de déclin. Voilà soixante ans, son PIB la plaçait devant la Chine, l’URSS, l’Inde, le Japon. Elle a fait le choix du socialisme, de la collaboration à l’invasion, de l’acceptation passive du libre-échange (20 ans de déficit commercial aggravé consécutifs) et d’une dépense publique toujours augmentée par des choix idéologiques mortifères. L’avortement, l’immigration et la transition énergétiques sont promues quoi qu’il en coûte : c’était volontairement se dépouiller de sa compétitivité et de sa souveraineté. Et pour se couler dans le monde nouveau de l’arc-en-ciel où compétitivité et souveraineté, avec la montée en puissance des robots et de l’IA, n’auront plus de sens. On peut donc dire que le jeune Attal a parfaitement tenu son rôle dans le spectacle qui lui est dévolu : au théâtre naguère, on appelait ça les utilités.

 

Pauline Mille