Un Néerlandais obtient le droit de ne pas mentionner sur son acte de naissance s’il est un homme ou une femme

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C’est une décision de justice inédite aux Pays-Bas. Un citoyen néerlandais né intersexué a obtenu ce lundi le droit de ne pas avoir à s’inscrire comme un homme ou une femme sur son acte de naissance.
 
En raison des « développements sociaux et juridiques actuels, le moment est venu pour la reconnaissance d’un troisième genre », a déclaré le tribunal du district de Limburg. Le requérant demandait à la justice d’intégrer une troisième entrée sur les actes de naissance. Une requête similaire d’une autre personne avait été rejetée en 2007 par la plus haute juridiction néerlandaise, le Hoge Raad.
 
Mais force est d’admettre que nous sommes encore dans le « no sex’ land ». Car « pour permettre l’inscription sous un troisième genre (« X », par exemple), un amendement de la loi est nécessaire. La balle est maintenant dans le camp du législateur », ont déclaré les juges.
 
Le sexe n’a donc toujours pas pu être déterminé.
 
Ce qui est éclairant, c’est la conclusion de cet article de BFMTV : « Les personnes intersexuées naissent avec une ambiguïté sexuelle visible, c’est-à-dire avec des organes génitaux difficiles ou impossibles à définir comme masculins ou féminins. La population transgenre aux Pays-Bas est estimée à entre 0,2 et 2,0% des habitants ».
 
Comme si les transgenres étaient des personnes intersexuées et partageaient leur combat. Comme si une décision « intellectuelle » transgressive était une réalité biologique effective. Et on nous accuse d’amalgame !