L’administration Obama s’excuse auprès du juge Hanen de sa « mauvaise communication » sur l’amnistie des clandestins

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L’administration Obama a exprimé ses regrets au juge Andrew Hanen, qui préside les procès lancés par 26 Etats américains contre l’amnistie des clandestins décidée par Obama, pour n’avoir pas communiqué correctement les dates d’avancée du programme. « Le gouvernement regrette profondément non seulement la confusion que ces déclarations ont engendrée, mais également de ne pas avoir reconnu cette confusion plus tôt » a expliqué le ministère de la Justice devant le tribunal. « Mais cette mauvaise communication n’a pas été faite de mauvaise foi et ne nécessite pas plus de précision » a-t-il poursuivi.
 

Malgré la plainte de 26 Etats, l’amnistie d’Obama a été mise en place avant la date officielle
 

La « mauvaise communication » en question se résume en peu de mots : le gouvernement a annoncé que les programmes mis en place, dans le cadre de l’amnistie d’Obama, pour régulariser des millions des clandestins aux Etats-Unis ne débuteraient pas avant le 18 février. Or dans les faits, ils ont débuté bien plus tôt.
 
Quelques jours avant que l’un de ces programmes ne prenne normalement effet, le juge Hanen avait ordonné l’interdiction de leur mise en œuvre tant que l’affaire était devant les tribunaux. Début mars, le ministère de la Justice avait alors révélé au juge Hanen que le programme avait en réalité débuté et que 100.000 permis de séjour avaient été accordés à des mineurs arrivés aux Etats-Unis avant l’âge de 16 ans (programme DACA).
 

Le juge Hanen accuse l’administration Obama d’avoir menti au sujet de l’amnistie

 
Le juge Hanen avait alors accusé le gouvernement de donner des informations « trompeuses » et des « demi vérités ».
 
Vendredi dernier, le procureur général du Texas est même allé plus loin dans ses accusations : non seulement l’administration Obama a refusé à la coalition de 26 Etats la possibilité de voir les documents permettant de comprendre la mise en application du programme d’amnistie, mais elle aurait également fait en sorte que le juge Hanen ne puisse voir ces documents. En outre, les documents en question mettent en évidence des communications avec la Maison Blanche, qui est donc directement impliquée.
 
Les Etats ont cependant annoncé qu’ils continueraient la bataille contre l’amnistie décidée par Barack Obama en novembre dernier.
 
Aujourd’hui aux Etats-Unis par le biais de l’administration Obama et demain en Europe avec l’opération Triton et ses développements ?
 

Béatrice Romée