Agressions « Allah akbar » à Joué-lès-Tours et Dijon : le système a organisé l’islam contre la France

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Pendant qu’on interdit les crèches et que l’on vire Eric Zemmour, un « déséquilibré » a blessé onze personnes à Dijon en les renversant avec sa voiture, tandis qu’à Joué-lès-Tours un homme « très énervé » blessait trois policiers. Les deux agressions ont été commises aux cris d’« Allah akbar ». C’est l’aboutissement spectaculaire d’une dérive de plusieurs décennies pendant lesquelles le système a favorisé l’immigration et organisé l’islam contre la France.
 
A trois jours de Noël, les Français se frottent les yeux : les tribunaux, actionnés par les « libres penseurs » interdisent des crèches, Itv chasse le journaliste Eric Zemmour coupable de dire des vérités qui ne correspondent pas au dogme du vivre ensemble bobo, pendant que la déferlante de l’islam radicale bouleverse l’actualité. A Dijon, c’est en criant « Dieu est le plus grand » (Allah akbar) qu’un homme de quarante ans, qui voulait agresser primitivement des policiers s’est attaqué à plusieurs reprises pendant une demie heure à des piétions au volant de sa Clio, blessant onze personnes au total, dont deux grièvement. L’affaire est entre les mains de la police anti-terroriste, même si l’homme serait, dit-on, suivi en hôpital psychiatrique.
 

A Joué-lès-Tours, coups de couteau au cœur de la France

 
A peu près en même temps, au commissariat de Joué-lès-Tours un homme armé d’un couteau manquait de trancher la gorge à un policier, blessant deux de ses collègues qui tentaient de le défendre, avant d’être abattu. Même cri de guerre pour les deux agressions : « Allah akbar ». On notera que la chose ne s’est pas passée dans les quartiers nord de Marseille mais dans la douce Touraine, et que l’agresseur, un Français de vingt ans originaire du Burundi, se nomme Bertrand Nzohabonayo, ce qui en fait, son prénom l’indique, un converti. Le jeune homme n’était connu des services de police « que » comme délinquant, n’étant pas inscrit au fichier des suspects de terrorisme, même si son frère est un islamiste radical. La police, l’affaire Mehra l’a montré, ne saurait tout savoir.
 
Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve estime que les deux agressions pourraient être inspirées par le « mode d’action préconisé par le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak, de s’en prendre aux forces de l’ordre ». La France a été choisie pour cible par l’Etat islamique depuis qu’elle concourt aux bombardements américains de l’Irak. Et vendredi dernier, une vidéo était postée sur Youtube, où les barbus appelaient à « faire exploser la France ». Selon le ministre de l’intérieur, cinq « projets d’actions terroristes » formés par l’islam radical ont été déjoué sur notre sol depuis l’été 2013. La place Beauvau rappelle que 1.200 personnes résidant en France ont été officiellement impliquées en 2014 dans les filières djihadistes, dont 185 sont déjà revenues en France, où elles peuvent opérer, à côté d’inconnus « autoradicalisés ».
 

Cazeneuve désigne le danger de l’islam radical

 
Bernard Cazeneuve, tout en soutenant ses agents, a annoncé des décisions pour renforcer la sécurité face à la menace de l’islam radical, appuyé ostensiblement par le premier ministre Manuel Valls. Des instructions ont été données à « tous les préfets, aux directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie nationale et au préfet de police ». En un mot, tout est fait pour donner le sentiment au public d’une menace de grande ampleur, comme si le gouvernement découvrait le danger que fait courir à la France le choc des civilisations en cours. Or, lui et ses prédécesseurs l’ont organisé depuis des décennies, et préparé l’affrontement entre l’islam et l’Occident anciennement chrétien. Un bref rappel historique est ici nécessaire.
 
Depuis le milieu des années soixante-dix, une politique d’immigration continûment accélérée a été menée avec constance, aggravée de dispositions (regroupement familial, lois Pleven et Gayssot, etc) destinées à la fois à en augmenter l’ampleur et à interdire toute réaction. L’arrêt des contrôles effectifs aux frontières, les régularisations massives de clandestins, le dévoiement du droit d’asile et le refus de stopper les pompes aspirantes de notre système social ont complété le dispositif. Le but fixé par les recommandations à long terme de l’ONU était l’installation permanente de populations étrangères en Europe, d’où, aux dires de l’ancien secrétaire général de l’OTAN Wesley Clarke, les « nations homogènes » devaient être bannies. La France a été ainsi persillée de communautés allogènes où l’islam a vite prédominé.
 

Comment le système a organisé la destruction de la France

 
La république laïque, qui avait fait preuve entre 1880 et 1914 d’une étroitesse d’esprit exemplaire et d’une férocité sanglante contre la majorité catholique de la France, a montré une bienveillance suspecte devant l’installation de minorités musulmanes. Par une politique inverse de la politique du « carreau cassé » suivie avec succès aux Etats Unis pour rétablir l’ordre, l’Etat a laissé s’introduire le désordre en France par le biais des petites choses : l’instauration de menus hallal dans les cantines, d’horaires ou de costumes spéciaux pour les femmes et les jeunes filles dans les piscines ou les cours de sports, l’aide à la construction de mosquées par le contournement de la loi de 1905 via des subventions « culturelles ».
 

De Roubaix à Dijon et Toulouse, d’innombrables agressions sans réponse

 
A un niveau de danger plus élevé et plus criant, le pouvoir a laissé s’installer de nombreuses zones de non droit dans des quartiers et des banlieues dits défavorisés, le caillassage des forces de l’ordre, des services publics, eau, gaz, électricité, pompiers, est devenu ordinaire. De nombreuses manifestations violentes n’ont pas été réprimées, d’innombrables règlements de compte laissés sans suite, des émeutes à peine contenues. Dès la fin des années quatre-vingt, des réseaux armés étaient repérés par la police dans certaines villes où l’islam prédominait comme Roubaix et Tourcoing sans que les pouvoirs publics jugent utile de prendre des mesures radicales.
 
Plus grave et plus ostensible encore, en même temps qu’il laissait s’installer sans contrôle des corps étrangers sur le territoire national, l’Etat, se mettant progressivement à la remorque de la diplomatie américaine, menait dans les pays arabes et musulmans un politique d’agression visant à provoquer en retour un mouvement de régression identitaire vers l’islam fondamental. De la première guerre du Golfe à l’agression contre la Syrie, il s’employait à liquider les régimes nationalistes et laïques du parti Baas. Puis, c’était l’attaque de l’Afghanistan, et enfin le grand désordre des printemps arabes et la création du guêpier libyen. Sans compter, brochant sur le tout, un soutien sans mesure à Israël, y compris dans ses actions les plus iniques. Même si celui-ci faiblit depuis quelque temps, cet ensemble de provocations convergentes a produit le terrorisme islamique d’aujourd’hui, d’ailleurs financé par les alliés des Etats-Unis, ainsi que, sur notre sol, un islam de plus en plus radical, vivier déjà bien organisé de terrorisme.
 

Allah Akbar, grand Satan et grand adjuvant de l’Occident maçon

 
Tout se passe comme si les gouvernements d’Occident sous la férule des Etats-Unis, France comprise, avaient suscité un adversaire et un épouvantail, en vue de cimenter la « coalition du Bien », elle-même locomotive de la future gouvernance globale. Dans cette optique, l’islam radical, ses décapitations et ses attaques de commissariats, ne sert pas seulement à faire peur pour renforcer la cohésion politique et policière, il tend subliminalement à faire peur de tout « extrémisme » ou « intégrisme » religieux, et à renforcer le rôle de juge de paix du laïcisme entre toutes les religions. Ainsi, à terme, le déisme et l’athéisme franc maçons formeront-ils la religion de l’ensemble des « modérés » bien-pensants du monde.
 
L’affaire Zemmour doit être considérée en gardant tout cela à l’esprit. Ce n’est pas une question de liberté d’expression : celle-ci n’existe pas, n’a jamais existé, ni n’existera jamais. De nombreuses affaires récentes l’ont démontré, sans qu’il soit besoin d’y revenir. La question croissante du réchauffement climatique d’origine humaine nous rappelle surabondamment que notre siècle est régi par des dogmes. Zemmour a été viré parce qu’il est coupable d’avoir dit des choses sur le déclin de la France, la démographie, l’immigration, l’ouverture des frontières, et l’islam, que chacun peut constater, mais qu’il est interdit de dire. En même temps, il est toléré et monté en épingle, comme l’était Jean Marie Le Pen en son temps, à la fois parce qu’il discrédite une analyse de fond des phénomènes par ses maladresses et ses imprécisions, et parce que grâce à celles-ci il pousse le grand public vers le choc des civilisations, qui est un des moments historiques qui sert à la dialectique du système. Autrement dit, en dénonçant les trahisons des hommes politiques d’hier, il monte l’esprit public contre l’islam, ce qui sert les trahisons en cours des hommes politiques d’aujourd’hui. Le système a organisé en effet l’islam contre la France et l’Europe en plusieurs temps : submersion de la vieille identité par de nouvelles populations, radicalisation de celle-ci, et maintenant dénonciation des conséquences, demain combat, après-demain organisation communautaire des régions par une gouvernance globale « laïque ».