Le cri d’alarme des parents d’un enfant « transgenre » à propos de l’idéologie qui détruit leur fille

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Il faut se battre, et refuser de se soumettre ! Ainsi pourrait-on résumer le message d’un couple de parents interrogés par Breitbart News à propos de l’actuel « voyage » de leur fille Danielle, une étudiante qui fait sa « transition » pour devenir garçon. Le cri d’alarme de Kristie Sisson, la maman, vise l’idéologie du genre et surtout l’idéologie transgenre qui fait pression sur les parents américains pour qu’ils acceptent les traitements de blocage de la puberté et autres mutilations associées au soi-disant changement de sexe des jeunes, parfois très jeunes. C’est un mouvement « radical » qui doit être combattu, insiste-t-elle. Car il détruit des vies.
 
L’histoire de sa fille Danielle est exemplaire, tristement exemplaire. « Tout cela nous est tombé dessus par surprise », explique Kristie Sisson. « Car Danielle a eu une enfance normale, elle a fait tout ce que font les filles : se déguiser en princesse, jouer avec les poupées, se maquiller, se parfumer, porter des bijoux. »
 
Pas plus tard qu’à l’automne 2016, Danielle – qui était en dernière année du lycée – était allée faire des courses avec sa mère et avait choisi des vêtements pour filles. Un peu mal à l’aise dans sa nouvelle école à la suite d’un déménagement – petite, un peu ronde, elle n’avait pas le profil idéal de la grande jeune fille blonde et mince – elle avait multiplié les amitiés sans trouver de « meilleure amie » : tantôt elle avait fréquenté une lesbienne et se prétendait lesbienne, tantôt c’était une jeune fille transgenre, époque à laquelle elle avait annoncé qu’elle aussi était « trans ».
 

Les parents d’une jeune fille transgenre dénoncent le rôle de l’idéologie

 
C’est seulement à la rentrée 2016, lorsqu’elle a commencé à passer du temps avec de jeunes filles qui étaient en voie de transition pour devenir des « garçons », que Danielle a annoncé vouloir s’habiller comme un homme. Pour Mme Sisson, qui a également trois garçons, c’était absurde : sa fille n’était pas comme eux. « Je connais la différence entre le psychisme d’une fille et celui d’un garçon », lâche-t-elle.
 
Elle se rappelle cependant qu’au primaire, Danielle avait pu être victime d’un professeur de musique féminin convaincu d’agressions sexuelles à l’égard de plusieurs élèves. « Nous avions le soupçon que l’enseignante avait fait quelque chose à notre fille, mais elle n’a jamais voulu l’avouer », souligne la maman. Celle-ci a constaté en revanche que Danielle a commencé à s’automutiler au rasoir à la suite d’une présentation de mise en garde contre cette pratique dans sa classe, et à en parler à ses amis.
 
La revendication de Danielle de s’habiller comme un garçon a conduit ses parents à lui proposer de voir une thérapeute spécialisée, qui les avait au préalable rassurés : elle n’était pas partisane d’une prise en compte automatique de ce genre de désir. Au bout de trois mois de thérapie, les Sisson ont découvert que leur fille fumait de la marijuana, qu’elle buvait, exprimait des pensées suicidaires dans son journal… Accessoirement, elle prenait des cours de bouddhisme. Peu après, elle faisait savoir à ses parents que sa thérapeute lui avait recommandé d’entamer un traitement hormonal pour commencer sa « transition ».
 

Cri d’alarme : une enfant « transgenre » droguée à la marijuana

 
Alors que les parents commençaient à rechercher un thérapeute qui puisse aider Danielle à rompre avec ces comportements autodestructeurs, la jeune fille s’est vu prescrire des antidépresseurs par une infirmière qui au bout de 30 minutes de son premier entretien avec elle avait commencé à s’adresser à Danielle comme à un garçon.
 
Lors de la visite médicale systématique précédant l’entrée à l’université, à laquelle Kristie Sisson a accompagné sa fille encore mineure, la mère a fait savoir au médecin que Danielle comptait suivre un traitement hormonal dès ses 18 ans. Le médecin lui avait recommandé d’attendre, dénonçant toute précipitation par rapport à une décision prise seulement six mois plus tôt. On reverrait ça en décembre…
 
A l’été 2017, Danielle s’est engagée dans une relation lesbienne que sa mère n’a pas rejetée malgré ses difficultés à l’accepter. Elle s’est également débrouillée pour avoir une cothurne transgenre à l’université de l’Alabama et a commencé à tout faire pour ressembler à un garçon. Non sans faire un régime et adopté un mode de vie vegan – au détriment de ses relations avec ses parents et ses frères. Dès la rentrée universitaire, elle s’est « immergée » au sein de la communauté trans et gay de son campus, et lors de ses visites à la maison, refuse de communiquer sur le sujet avec ses proches.
 

Les parents Sisson voient impuissants comment leur fille se détruit

 
Pire : une travailleuse sociale de New York, mère d’une de ses amies, a pris fait et cause pour Danielle sur un réseau social étudiant en prétendant que ses parents refusaient de s’occuper d’elle – pardon, de « lui » – la privant de ressources, d’assurance-maladie et de tout soutien. Voilà les Sisson épinglés comme des « parents épouvantables », « transphobes », « homophobes » dans des messages qui ont fait le tour d’Internet, accentuant encore l’éloignement entre les parents et la fille.
 
Le résultat de tout cela ? Danielle a lancé une opération de « crowdfunding » qui lui a permis de lever plus de 13.000 dollars pour sa scolarité et ses frais de « transition », avec un don, notamment, de 5.000 dollars, pas moins.
 
Ses parents se sont rendu compte qu’ils ne sont pas seuls dans leur situation. De nombreux jeunes se trouvent embarqués dans des aventures similaires, se lançant dans des thérapies hormonales et obtenant même des opérations chirurgicales de changement de sexe contre la volonté de leur famille. « C’est très facile pour ces jeunes d’obtenir des hormones et de commencer à prendre de la testostérone », souligne Kirstie Sisson : même le Planning familial, Planned Parenthood, en fournit. « J’ai le sentiment que nous autres parents sommes en lutte contre le reste du monde : les thérapeutes, les médecins, les écoles, tous participent à cette politique de gauche et au mouvement transgenre, et cela fait du tort à nos enfants. Danielle va finir par se mutiler. Elle veut une mastectomie et elle veut aussi subir une hystérectomie », se lamente sa mère.
 

Traitements hormonaux et opérations justifiés au nom de l’idéologie du genre

 
Pourtant, certaines associations de pédiatres américains n’hésitent pas à mettre en garde contre les dangers de ces « traitements », notant à quel point les professionnels de la santé sont sous pression pour les fournir alors que les jeunes qui les subissent risquent la confusion psychologique et des problèmes de santé mentale. Ceux qui ne reçoivent aucun traitement alors qu’ils affichent une « confusion de genre » finissent dans leur immense majorité par s’accepter tels qu’ils sont à la fin de la puberté : 98 % des garçons et 88 % des filles.
 
Même une association pro-LGBT, qui se décrit elle-même comme étant de gauche, Youth Gender Professionals, met aujourd’hui en garde contre les risques des « transitions » précoces : « Nous avons le sentiment que des opérations chirurgicales non indispensables et (ou) des traitements hormonaux dont la sécurité sur le long terme n’a pas été établie représentent un risque significatif pour les jeunes. »
 
Et de souligner le rôle joué par Internet où des adolescents immatures se laissent influencer et décident qu’ils font partie de l’autre sexe par la simple fréquentation des réseaux sociaux. « Il existe des éléments qui laissent penser que des jeunes vulnérables sont activement recrutés et “coachés” sur ces sites afin qu’ils se considèrent comme trans. »

La pression d’internet, des écoles et des militants LGBT pour recruter des jeunes

Pour Kirstie Sisson, c’est l’évidence même, puisque c’est ce qui s’est passé pour sa fille dont les navigations en ligne ont fortement soutenu ses velléités transgenre. Alors que le nombre de personnes traitées en tant que transgenres semble à la hausse, personne ne tient compte des dangers et des risques pour ces jeunes à peine sortis de l’adolescence, dénonce-t-elle.
 
« On a glorifié ce mouvement. Des enfants comme ma fille qui cherchent à se faire accepter y trouvent un groupe de personnes dont ils pensent justement qu’il les accepte. Et c’est un mensonge. Toute la vie de ma fille s’est rétrécie aux dimensions de ce mouvement. Elle croit qu’elle doit faire cela pour être heureuse pour le reste de sa vie. J’ai le sentiment que c’est une nouvelle tendance – qu’il y a de nombreux garçons et filles qui se revendiquent transgenre, et que c’est tout simplement faux. Ils cherchent à être acceptés, c’est tout : il nous appartient en tant que parents de nous opposer à ce mouvement radical », affirme cette mère courage.
 
Et elle ne compte même pas sur les médecins et les thérapeutes pour aider les familles : « Ils suivent le mouvement parce qu’ils craignent pour leurs emplois et même pour leur vie. On en est arrivé au point où des enseignants se voient sanctionnés pour avoir utilisé un mauvais pronom pour désigner un élève transgenre. Il faut que cela cesse. Nous devons nous organiser en tant que parents et refuser de nous soumettre à cette politique gauchiste. »
 

Jeanne Smits