C’est une idée du ministre de l’environnement Barbara Hendricks, du ministre de l’agriculture Christian Schmidt et du directeur de la chancellerie fédérale, Peter Altmaier.
L’Allemagne a été recadrée plusieurs fois par la Commission de Bruxelles qui l’a notamment épinglée pour la mauvaise qualité de l’air de plusieurs de ses grandes villes.
Les auteurs de la lettre adressée au commissaire européen pour l’environnement, Karmenu Vella, proposent de créer des zones de basses émissions, de mettre en place le transport public gratuit pour faire diminuer l’utilisation des voitures personnelles et de mieux subventionner les véhicules électriques, dans un projet pilote concernant Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim. Une démarche de mauvais élèves cherchant à se faire bien voir du super-pouvoir européen…
Les différents ministres ont affirmé que les mesures proposées l’ont été en accord avec les Länder et les municipalités, mais Helmut Dedy, président du Conseil des villes allemandes, s’est dit « surpris » par la démarche, assurant qu’il appartiendrait en tout cas aux autorités fédérales de financer les mesures à l’heure où les transports publics sont pour la plupart gérés par les villes qui en sont propriétaires.
Ce qui est sûr, c’est que la gratuité n’existe pas dans ce domaine et que quelqu’un paiera : en l’occurrence, le contribuable au lieu du voyageur.