Trudeau ouvre les frontières du Canada pour contrer Trump : attentat terroriste à la mosquée de Québec

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Alors que le premier ministre du Canada Justin Trudeau venait d’ouvrir grandes les frontières du pays à tous les migrants, en réponse au décret de Donald Trump limitant l’immigration, un attentat terroriste a fait cinq morts et de nombreux blessés à la grande mosquée de Québec.
 
Il faut lire les intersignes. L’attentat terroriste à la mosquée de Québec n’a pas de lien avec le tweet où Justin Trudeau ouvre les frontières du Canada à tous les migrants « indépendamment de (leur) foi » ? Peut-être, mais les deux événements ont lieu à quelques heures d’intervalle, et la fusillade de Québec sonne comme un symbole de la vanité des politiques qui, sous couleur de bonne volonté, refusent de tenir compte de la réalité.
 

Trudeau, le sémillant champion du système contre Trump

 
Malgré la virulence des attaques dont il est la cible, ou peut-être au contraire encouragé à se hâter par la violence de ses ennemis, Donald Trump a commencé sans retard à traduire ses promesses en actes. Notamment en matière d’immigration. Il ne se limite pas à constater qu’une nation sans frontières n’en est pas une, il renforce les frontières américaines en les fermant pour trois mois aux ressortissants de sept pays musulmans, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen, qui peuvent donner dans « l’islamisme terroriste ». 
Cela n’a pas eu l’heur de plaire à Justin Trudeau. Le premier ministre du Canada est de ces chefs politiques que les médias disent volontiers « charismatiques », non qu’ils soient emplis de dons particuliers de l’esprit, mais parce que, par leur aspect et leurs manières, ils excellent à changer la politique en spectacle et s’attirer ainsi les bonnes grâces d’un public éduqué par les médias. Les deux modèles de ce sémillant quadragénaire sont John Kennedy et Barack Obama.
 

Un Canada sans frontières ouvert à la vague terroriste

 
Pour dire autrement les choses, Justin Trudeau est un peu le Justin Bieber de la politique, même précocité, même science des réseaux sociaux, même profondeur de la pensée : car il n’est pas autre chose qu’un produit marketing, un jeune homme sandwich de la politique mondialiste. Il collectionne en effet tous les bons points possibles du politiquement correct : il a beaucoup fait pour légaliser le cannabis et l’euthanasie, il implique le Canada dans la diffusion de la démocratie dans le monde, il est enfin et surtout le grand champion de l’immigrationnisme en Amérique du Nord. Il a ouvert grandes les frontières du Canada dans la récente crise des migrants, n’accueillant cependant « que » 35.000 syriens (soit trente fois moins que l’Allemagne d’Angela Merkel), mais se rattrapant par ses réformes législatives : il a assoupli notamment les règles d’acquisition de la nationalité canadienne, supprimé carrément la déchéance de la nationalité, et favorisé le port du Hijab, y compris dans la police du Canada.
 

L’attentat de la mosquée de Québec

 
Aujourd’hui, cet idéologue mondialiste s’est dressé sur ses ergots, comme toute la caste dont il est l’un des représentants les plus typiques, contre la défense des frontières américaines par Trump. Voici le texte du tweet qu’il a envoyé juste après que Trump eut signé son décret limitant l’immigration en provenance de certains pays musulmans : « A ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, sachez que le Canada vous accueillera indépendamment de votre foi. La diversité fait notre force #BienvenueAuCanada »
 
Une déclaration définitive et décorative, mais qui a été suivie de la nouvelle de la tuerie de la grande mosquée de Québec. La diversité a été la force d’une petite équipe terroriste. Dimanche vers 19 heures 15, à l’heure de la prière, une grosse soixantaine de musulmans s’y trouvaient réunis quand deux hommes sont entrés et ont tiré, faisant au moins cinq mort et plus de dix blessés. Selon la police il s’agirait d’un attentat terroriste.
 

L’émotion de Trudeau lui évite de rendre des comptes

 
Naturellement, les autorités locales répondent à cette agression en ânonnant la vulgate mondialiste. L’ineffable Justin Trudeau refuse bien sûr de voir et la réalité, et le lien entre sa phraséologie et l’aggravation de la situation du Canada. Il s’est réfugié dans l’émotion, qui évite d’avoir à rendre des comptes : « Les Canadiens pleurent les victimes de l’attaque lâche dans une mosquée de Québec. Mes pensées sont avec les victimes et leurs familles》. Même son de cloches du côté du gouverneur de la province de Québec, Philippe Couillard, « Le Québec rejette catégoriquement cette violence barbare. Unissons-nous contre la violence et solidarité avec les Québécois de confession musulmane », et du côté du maire, Régis Labeaume qui « condamne ce geste insensé ».
 
Quelles que soient la personnalité et les motivations de ses auteurs, ce geste prouve que le multi-communautarisme ne marche pas. Le Québec s’est maintenu des siècles durant grâce à son identité catholique et à sa forte natalité : il s’effondre en quelques décennies à cause du multiculturalisme et de l’affrontement qu’il engendre entre les communautés.
 

Il faut organiser un Nuremberg du mondialisme

 
L’espoir du système est que les auteurs de cet attentat immédiatement qualifié de « terroriste » soient non pas des musulmans de souche étrangère mais des autochtones si possibles catholiques. Des fuites organisées par la police dans les heures qui ont suivi l’attaque faisaient état de deux suspects arrêtés dont l’un aurait « un nom québecois », et qui auraient tous les deux « l’accent québecois », même s’ils ont crié « Allah Ou Akbar » pendant l’attaque de la mosquée. Ce serait un premier exemple de terrorisme anti-islamiste en Occident, pain bénit apparemment pour la propagande mondialiste, en ce que cela montre que la mouvance islamiste n’est pas la seule violente. La presse rappelle à cet effet que la mosquée de Québec a subi une autre « attaque » par le passé, une tête de cochon avait été déposée sur le parvis. Tout cela pour suggérer que la tuerie de dimanche est le fruit de « l’islamophobie ».
 
C’est peut-être le cas, il est trop tôt pour trancher avec certitude en l’absence de conclusions policières, mais cela ne réduit en rien le risque de conflits ethniques, religieux, sociaux et raciaux qu’engendre l’immigration de masse. Ni d’ailleurs le risque d’infiltration de terroristes parmi les « réfugiés », comme cela s’est avéré en Europe lors de la « crise des migrants ». Justin Trudeau et ses pareils devront un jour être traduits en justice pour avoir provoqué dans tout l’hémisphère nord des affrontements communautaires qui seront de plus en plus sanglants. Il faudra organiser un procès de Nuremberg du mondialisme.
 

Pauline Mille