Cela représente 1,6 milliard de dollars supplémentaires après les dépenses déjà consenties pour trois des plus grosses banques privées russes en 2017, Otkritie, B&N et Promsyvabank, à hauteur de 40 milliards de roubles, tandis que des centaines de plus petites banques ont été fermées au cours de ces dernières années.
 
Ce sont deux sources proches des négociations en cours qui annoncent ces nouvelles opérations de sauvetage qui consisteraient à concentrer les « mauvais » actifs des trois banques susnommées dans une nouvelle « mauvaise » banque ayant un capital de 2.100 milliards de roubles, à charge pour celle-ci de les vendre d’ici trois à cinq ans.
 
La « Trust Bank » ainsi constituée a déjà besoin de liquidités, alors que les opérations précédemment consenties par la Banque centrale s’accompagnent d’une baisse de la qualité des actifs et de l’arrivée de nouveaux problèmes.
 
La Banque centrale russe a assuré que le processus de sauvetage, qui fait appel à la création de monnaie, n’aura pas de conséquences pour sa politique monétaire dans la mesure où les fonds sont distribués à travers un fonds pour la consolidation du secteur bancaire créé à cette fin.