Canada : ces introuvables « fosses communes » d’enfants autochtones

Canada introuvables enfants autochtones
Des églises ont été brûlées ou vandalisées par dizaines à travers le pays,
comme cette église catholique à Morinville, en Alberta


Quatre mois d’excavations près de l’école résidentielle Pine Creek dans le Manitoba viennent de livrer des informations qui, à première vue, devrait réjouir les communautés autochtones : aucune sépulture d’enfants anonymes, aucune fosse commune n’a pu être mise au jour. Les accusations contre le gouvernement canadien et contre plusieurs églises catholiques ou chrétiennes au sujet de mauvais traitements à l’égard d’enfants formés de force à la culture coloniale sont tombées à l’eau pour ce qui est de cet établissement ; ce sont autant de souffrances jamais infligées, autant de morts qui n’ont pas eu lieu. La bonne nouvelle ne s’arrête pas là : deux autres excavations ont abouti au même constat concernant d’autres écoles. Ces sépultures de masse sont tout simplement introuvables.

La « découverte » de ces fosses communes remonte à 2021, et elle avait déclenché alors une vague d’imputations de génocide à l’encontre du colonisateur européen ; elle avait donné lieu à une réponse multiforme.

D’une part, le gouvernement canadien, Justin Trudeau en tête, avait multiplié les déclarations de repentance, organisé des cérémonies de demande de pardon, créé une journée du souvenir « pour la Vérité et la Réconciliation » ; le pape François, lors de sa visite au Canada, avait même battu la coulpe de l’Eglise catholique en assistant à des cérémonies autochtones – traduisez : païennes.

 

Introuvables sépultures de masse d’enfants autochtones au Canada

D’autre part, alimentée par un discours dialectique dans la plus pure tradition marxiste, une série de violences contre les symboles de la colonisation et de l’évangélisation du Canada avait été déclenchée. Des églises, souvent fort anciennes, de diverses confessions chrétiennes, mais surtout catholiques, ont été brûlées ou vandalisées par dizaines à travers le pays, tandis que des statues étaient renversées et que la haine était attisée dans les cœurs en même temps que les Blancs étaient culpabilisés.

Tout cela était fondé non pas sur des découvertes effectives de sépultures, mais sur les résultats d’exploration du sol par des sondages radar qui avait tout simplement trouvé des anomalies. Ces anomalies furent interprétées par les groupes indigènes qui avaient commandité les recherches comme révélant la présence de restes humains. Alors que les écoles résidentielles ont accueilli entre 1840 et 1960 (et même 1996 pour l’une d’entre elles) quelque 150.000 enfants, on attribua aussitôt aux changements notés dans le sol une explication précise : on expliqua que plus de 1.000 enfants victimes de mauvais traitements avaient été enterrés anonymement auprès de trois de ces établissements.

L’affaire brouillait également les pistes entre d’éventuelles tombes non marquées, et des fosses communes révélatrices d’un manque de respect pour les défunts et d’une volonté de cacher les horreurs perpétrées.

 

Au Canada, la haine anti-chrétienne attisée par des tombes introuvables

La prétendue découverte déclencha une sorte de panique morale bien utile à l’idéologie woke ; elle se voyait renforcée par le succès du mouvement – d’origine communiste lui aussi – Black Lives Matter l’année précédente après la mort de George Floyd au cours de son arrestation.

On annula de fait le Jour du Canada – Canada Day – et sur ordre de Justin Trudeau, le drapeau canadien fut mis en berne pendant six mois pleins sur tous les bâtiments fédéraux à travers le pays pour commémorer le fait que 215 enfants Tkemlups avaient perdu la vie en Colombie-Britannique du fait des colonisateurs.

A ce jour, et nonobstant les articles très affirmatifs qui ont fait le tour du monde, écrit comme si tout était vérifié et confirmé, on n’a trouvé aucune preuve de l’existence de la moindre sépulture anonyme d’enfants indigènes au Canada auprès des écoles résidentielles. Plus exactement : on a pu vérifier que plusieurs accusations sont certainement fausses.

Ainsi qu’on vient de l’apprendre, le groupe indigène Minegoziibe Anishinabe, connu sous le nom de Première nation Pine Creek, a procédé à des fouilles multiples dans la crypte de l’église de l’école résidentielle catholique de Manitoba sans trouver la moindre trace de tombe ou de restes humains. Les fouilles avaient été précédées de cérémonies païennes.

 

Les géoradars ne révèlent rien ? Continuons de les utiliser !

Dès 2021, des recherches au sujet de l’école résidentielle de Shubenacadie en Nouvelle-Ecosse, qui faisait partie des établissements mis en accusation, avaient bien mis au jour des sépultures non identifiées, mais des recherches sérieuses ont permis d’établir en août 2021 que celles-ci dataient de plus de cent ans avant l’ouverture de ladite école, et correspondaient à des tombes de paysans établis dans la région.

Tout cela n’a pas empêché les leaders autochtones de répéter les accusations de génocide, et il est même question de pénaliser le négationnisme à cet égard. Les communautés continuent de réclamer l’étude des sous-sols autour des écoles résidentielles au moyen de géoradars alors qu’à ce jour on a seulement pu constater que ce moyen n’a jamais révélé de sépulture humaine en ces lieux.

Tout se passe même comme si la découverte de l’inexistence de sépultures d’enfants à Pine Creek était, non pas un soulagement, mais une sorte de catastrophe, une mauvaise nouvelle, une sorte de négationnisme par les faits. Jusqu’où va l’idéologie !

 

Jeanne Smits