Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a décidé des législatives anticipées pour tester sa légitimité et manifester la solidarité des électeurs face aux velléités annexionnistes de Donald Trump. Mais ce politicien apparemment propre sur lui est en fait une sorte de Justin Trudeau radicalisé. Fils d’enseignants né en 1965 à Fort Smith dans les Territoires du Nord-Ouest, il est catholique de la nuance dite « progressiste ». Economiste formé à Oxford et Harvard, il appartient depuis toujours, en politique, à la catégorie des notables libéraux. Il a travaillé pour Goldman Sachs à Londres, Tokyo, New York et Toronto. Il a été ensuite gouverneur de la Banque centrale du Canada jusqu’en 2013 pour prendre la tête de la Banque d’Angleterre, une première pour un étranger. Peu avant de quitter ce poste en 2020 l’ONU le nomma envoyé spécial pour l’action climatique et la finance, avec la mission de trouver des « solutions pour le net zéro ». Il était coprésident de la Glasgow Finance Alliance for Net Zéro (GFANA) et président du groupe des trente, et membre d’autres clubs fréquentés par les élites mondialistes. Ce n’est qu’en 2020 que Carney et sa femme, qui travaille aussi dans la finance du climat et lui a donné 4 enfants, se sont relocalisés au Canada. Il garde les nationalités irlandaise et britannique pour montrer son cosmopolitisme actif. Il est également membre du conseil du capitalisme inclusif au Vatican. En politique, sa priorité des priorités est le climat. Il veut arriver au « Net Zéro » à travers « cinquante nuances de vert ». Il a été un grand fan de Greta Thunberg. En matière morale, c’est un libéral radical. LGBTQ friendly, il a vivement critiqué l’arrêt de la Cour suprême des Etats Unis abrogeant Roe contre Wade, c’est un partisan bruyant du droit à l’avortement. Enfin, il est fermement opposé aux droits de douane que Donald Trump veut imposer, au Canada notamment.