Chicago le prouve : il ne suffit pas d’interdire ou contrôler les armes pour en finir avec la violence armée

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Au petit matin de dimanche, pendant un laps de temps de quatre heures, pas moins de cinq personnes ont reçu des blessures par balles dans la ville où le libre port des armes a été interdit afin de réduire précisément ce type d’incident.
 
Un homme de 23 ans et une femme de 34 ans ont reçu de multiples blessures et sont dans un état grave. Un garçon de 15 ans avait été la cible de tirs trois heures plus tôt : il est dans une situation « stable ». La veille, dans la nuit de vendredi à samedi, 13 personnes avaient été blessées par balles et deux d’entre elles sont mortes.
 
En réalité, la ville de Chicago reste extrêmement violente avec de nombreuses victimes à déplorer qui vont des blessés légers ou graves aux morts. Ainsi, le week-end du 4 juillet fut particulièrement sanglant, avec plus de 100 personnes victimes de coups de feu, dont six sont mortes. Au total, pour 2017, on dénombre déjà près de 500 homicides à Chicago.
 
Le contrôle des armes prive tout le monde de son pistolet ou de son revolver, sauf les bandits. Mais il constitue une étape obligatoire avant l’instauration d’un totalitarisme.